_________INTRODUCTION_________ Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire

Partout la forme prend le pas sur le fond et le fond de la forme dirige le monde. Inutile de faire valoir le fond sans tenir compte de la forme.

On pourrait dans le fond peu s’en soucier et le dire dans les formes mais cela nous entrainerait au fond sans autre forme de procès.

Réagir à fond et mettre en forme nos protestations, impossible ! C’est le fond du problème, notre incapacité de décider sans devoir se préoccuper de la forme.

Pourtant en remplaçant la forme par le fond, un monde nouveau prendrait forme et fond.

Des nuages se forment, le fond de l’air se réchauffe, ainsi si la forme fond enfin, le fond surgira alors  qu’on le croyait perdu.

Mais est-ce que cela a du sens au fond car….

… donner du sens c’est donner une direction, donc la direction est un sens.

Changer de sens c’est changer de direction, changer la direction sans changer de sens ça n’a pas de sens, impossible de prendre une direction à contre sens pour donner du sens.

Donner du sens au sens en truquant la boussole cela peut nous faire perdre le nord mais aussi le bon sens.

Le bon sens n’a qu’une direction : droit devant, partir dans tous les sens déclenche l’enfer des sens sans aucune jouis..sance, car à prendre une mauvaise direction on s’égare et survient vite la panne des sens….… quelle indé..cence.

« Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire … 

j’ai choisi de l’ écrire pour le dire « 

Christian CERDAN

Et maintenant..

Et maintenant … chacun sait ce qu’il faut faire

La fête fut belle malgré ses égards et écarts, mais elle est finie, c’est le temps des revers de médailles, on a démonté les podiums et les tribunes officielles, l’autosatisfaction des amuseurs publics ne suffira plus pour nourrir le peuple.

Impossible n’est pas français, en mal de le démontrer nos politiques s’évertuent à se mettre dans des situations inexpugnables. Tout a été fait, par exemple, pour rendre la France ingouvernable par ceux-là même qui veulent le pouvoir ! Et maintenant comment vont-ils s’en sortir ? Avec cynisme comme à l’ordinaire, sous couvert de bons sentiments et de bienveillance, et nous enfoncer un peu plus, pour arriver coûte que coûte à leurs fins, idéologiques en apparence mais surtout personnelles, la soupe est bonne dans nos Chambres.

A quoi bon se plaindre, d’une situation ou rien ne peut se décider, il est si bon de se reposer de tant d’inepties servies depuis quarante ans, avec sur un plateau cette dernière qui a rendu impossible pour l’instant et surement pour longtemps, la nomination d’un premier ministre assuré de se maintenir plus de quelques jours. Au-delà de l’aspect cocasse de nos temps politiques, aucune nation ne peut se passer de gouvernants et de décisions et tout ce qui concourt au maintien de cette situation doit être revu sans attendre.

Chacun sait, sauf à patienter près de 10 mois encore, qu’il faut par référendum ou tous autres moyens que nous offre le droit, réviser la constitution pour pouvoir dissoudre rapidement l’Assemblée Nationale et modifier le mode de scrutin des législatives afin d’éviter de retrouver la même situation. C’est d’une proportionnelle à un tour que viendrait peut-être la solution ou en conservant le modèle actuel et pour inciter chacun au maintien, la décision d’établir l’indemnisation des partis sur la base des votants du second tour.

Il est désolant au pays de Descartes de voir les idées broyées opportunément dans un breuvage imbuvable aussi peu bienséant que républicain, quoi qu’on nous en dise, pour favoriser l’accès ou le maintien aux postes du pouvoir avec leurs avantages et contredire sans vergogne la volonté exprimée du peuple.

Et maintenant, chacun sait mais qui le fera ?

Allons enfants

Allons enfants de la patrie….

Quand les gens de France reprennent la Marseillaise sous leur drapeau et encouragent avec ferveur les leurs de toutes origines.  Quand soudain il est permis de manifester sa fierté d’être français sans se voir conspuer ou jeter en enfer et quand soudain la joie d’appartenir surmonte tout autre « modernité » bien-pensante, qu’il est bon, alors, de se réconcilier avec soi-même en chassant toute honte d’aimer et chérir sa patrie, et de vouloir soutenir son pays en honorant ses héros de l’instant ou d’hier, son histoire et sa gloire.

Personne ne croyait intimement à la réussite de ces jeux, parce que l’on pensait que la France avait disparu, or voilà qu’elle existe encore. A force de nous la montrer comme elle « devrait être », jusqu’aux caricatures de la cérémonie d’ouverture sous prétexte d’inclusion au forceps et de minorités dominantes, tous en avaient oublié sa vraie nature. Elle s’est montrée rayonnante dans les tribunes des jeux avec la joie profonde de redécouvrir qu’elle existe encore, joie largement partagée avec le… monde entier heureux, lui aussi, de ces retrouvailles.

Quand on constate une cause et que l’on s’attèle à en éliminer les conséquences c’est le début de la réussite. Avec les jeux nos responsables auraient été les premières victimes post catastrophe, ce qui explique ce nouveau « quoi qu’il en coute ». Ils n’ont, de ce fait, rien oublié pour assurer la sécurité des jeux, parfois au détriment et sans aucun discernement, de l’activité quotidienne, commerciale ou touristique dans l’environnement immédiat des sites olympiques. Nous aimerions que dans chaque domaine les décisionnaires ou non décisionnaires, convaincus ou mal « voyants » volontaires, soient les seuls à pâtir de leurs décisions ou de leur inaction.

La réussite des jeux ne tient pas à ce qu’on y avait prévu ou voulu faire valoir mais au talent des champions, surtout de deux d’entre eux, hors normes, en début des jeux. L’entrée dans la fête, par les symboles déplacés qui s’y trouvaient, a jeté le trouble et a failli tout gâcher, heureusement le sport et ses valeurs depuis longtemps éprouvées, sans qu’il soit utile de les réécrire, a remis la machine à l’endroit.

Parfaitement organisée, il faut le signaler, chaque compétition a contribué, loin des opérations de manipulation, à rassembler les peuples et nous faire découvrir une jeunesse du monde magnifique arborant fièrement, en les transcendant, ses différences sous plus de 200 drapeaux.

On s’interroge de savoir si le soutien inconditionnel à ses athlètes, dans le respect des adversaires, serait un sentiment mauvais parce qu’il s’apparente largement au patriotisme, manifestation du nationalisme honni par la doxa et pourtant promu par l’esprit olympique, esprit de paix de référence.

Est-il, donc, vraiment mauvais d’agiter, quand les circonstances, pas seulement sportives, nous y invitent, le drapeau bleu, blanc, rouge en chantant la Marseillaise en rêvant à la France qui demeure et qui gagne?

C’est une bonne question !

Ca y est !

Ca y est…

Ça y est nous y sommes ! Plus possible d’ergoter, de se gonfler la poitrine d’un air hautain et méprisant en invectivant ceux qui ne veulent pas entendre. Les rodomontades en bois, de nos doctes « seigneurs » empêtrés dans une communication de diversion pitoyable hors des sujets pressants et réels, ne prennent plus.

L’enflure et l’emphase des propos de ceux qui nous gouvernent ne suffit plus à masquer les conséquences des politiques menées, les faits sont désormais au grand jour, la France a perdu la France, elle est en faillite morale et financière… ceux qui la regardent ne la retrouve plus tous ceux qui en parle en livrent, de plus en plus audible, ce constat malheureux.

L’incapacité transpire grassement de tous les portefeuilles, de la justice à l’éducation, de la sante au logement, de la ville à la campagne, de l’intérieur à l’extérieur. L’ambiance dans la rue, les entreprises à l’école et souvent dans les familles, est glauque infiniment morose voire délétère. L’état se délite et a déjà disparu dans nombre d’endroit, la violence s’installe, plus qu’une menace l’effacement est là, la vassalisation sociale et économique est à l’œuvre, plus possible de ne pas le voir.

L’invective, la diffamation, la diabolisation à l’encontre des observateurs critiques ou peu complaisants, les pressions pour étouffer ou disqualifier toutes solutions économiques ou sociales souverainistes ou identitaires, ne passant pas par l’Europe ou la Mondialisation, n’ont plus d’écoute. Toutes ces infamies véhémentes désormais discréditées, réunies depuis 40 ans pour continuer sans faiblir dans le déni et l’ineptie qui l’accompagne, laissent apparaitre leurs néfastes influences, les masques se lézardent, répétons-le : ça y est nous y sommes, les pères et les mères « déni » vont à la défaite et c’est tant mieux !

Voici venu les signes bénis du déclin des tenants autoproclamés de la bien-pensance, des idéologies, rouges, vertes, wokes, in situ ou ex situ, la déconstruction va changer de bord, et reviendra le temps de pouvoir traduire sans camisole cérébrale ce que nous transmettent les réalités, pour rendre à la France son avenir et ce qui lui appartient et qui la distingue : la liberté de penser et le génie qui l’a fait naitre.

Nommez-moi ministre du Logement

Monsieur le Premier Ministre,

Je participe à votre désarroi devant vos difficultés depuis trois semaines à trouver dans vos très proches les compétences nécessaires au poste de ministre du Logement.

Je ne peux pas, par solidarité, vous laisser dans cette impasse et, avec vous, l’ensemble des professionnels de l’immobilier. C’est pourquoi je suis candidat pour ce poste : « Nommez-moi ministre du Logement ».

Je le confesse, connaitre le sujet me parait être une difficulté, il me faudra dire la vérité, sur les raisons cachées qui ruinent le secteur, et mettre en œuvre les mesures évidentes que jusque-là, comme pour l’agriculture, ceux qui nous gouvernent et vous-même, à « cœur défendant », n’avez pas appliquées. 

Tout d’abord, je vous préviens qu’à l’inverse de la tendance actuelle, je place, comme vous, l’immobilier « au-dessus de tous » ce qui, concernant un toit, me semble une précision essentielle, plutôt que là où l’on s’évertue par « inadvertance » et avec bonne conscience, à le pousser : « en dessous de tout » !

Face aux évidences, je combattrai au cœur de la crise avec vous, debout et déterminé sur le tas de sable d’un chantier face aux dogmes « énarchiques » ou idéologiques, mais tous « européistes ». Dogmes prétendument incontournables qui se donnent le droit de vie ou de mort sur les activités pour satisfaire les desseins des uns ou pallier les inconséquences des autres et que l’on retrouve dans l’immobilier, dans l’agriculture comme partout ailleurs.

Le logement, faut-il s’en convaincre, c’est d’abord un endroit couvert où vivent les gens et non pas seulement un régulateur économique, sociétal ou écologique dont le curseur servirait les desseins politiques, mais cela, vous l’admettrez j’espère, avant que l’exaspération porte là aussi aux blocages…

Une inflation globale autour de 4 %, quand les produits alimentaires sont à 15 % et l’immobilier en déflation, ne laisse pas entrevoir l’implication réelle de chaque secteur, même si l’on s’évertue à préparer les esprits avec une communication délétère. Le but étant de punir sans discernement et sans avoir à s’expliquer, tous les acteurs économiques et jamais les responsables.

C’est ainsi que les prix du haricot et du yaourt trouvent très peu de causes dans les prix du sable et du ciment. Les taux directeurs qui impactent la construction et l’immobilier en général n’ont aucune conséquence sur les prix des produits alimentaires et inversement. Provoquer en imposant des taux et des conditions de prêts dissuasifs, la plus grande crise du logement depuis 50 ans n’a pas de sens, les causes sont… puisqu’elles existent, hors frontière et dans les visées politiciennes et électorales, c’est là qu’il faut chercher.

Quant à la mixité à marche forcée avec laquelle on prétend contredire l’adage de « qui se ressemble s’assemble » c’est le facteur majeur de la hausse du prix de la construction de logements dans ce qui reste du secteur privé et cette obstination inflationniste dont on tait les causes, n’a rien à voir non plus avec le prix des haricots touchés par d’autres obstinations encore moins compréhensives.

Dès mon installation je prendrai, si vous le permettez, les mesures suivantes :

  • J’agirai pour libérer toutes les contraintes entourant l’accès au crédit immobilier, endettement, apport, durée et laisserai les banques définir seules les conditions de leur offre de crédit avec obligation de motiver les refus.
  • Je demanderai de mettre l’immobilier à l’abri des comités « théodule » pilotés par Bercy et des inepties de la Banque de France qui, loin d’anticiper, n’agit que sous la pression des faits et de leurs conséquences et toujours avec un décalage peu acceptable.
  • Je demanderai du discernement dans l’établissement du taux directeur afin de préserver ou d’impliquer chaque secteur en fonction de son contexte.
  • Je demanderai la déduction des intérêts d’emprunt pour la résidence principale en ajoutant une prime ou avantage fiscal par enfant, la démographie y trouvera son compte.
  • Je donnerai quitus aux différentes lois de défiscalisation depuis la loi PERISSOL, pour leur participation à la création d’un secteur intermédiaire et d’un parc privé de logements locatifs de qualité et je relancerai immédiatement dans sa forme initiale le PINEL, sans tabou.
  • Je généraliserai le principe de la location-accession avec réduction de TVA et sans condition de ressource pour les primo-accédants et dans tous les secteurs.
  • Je demanderai la détaxation des donations familiales pour l’achat d’une résidence principale, par un non-propriétaire depuis au moins 5 ans, à hauteur de 30 % de la valeur du bien.
  • J’établirai un prêt bonifié réduit à la moitié du taux de base pour l’achat d’un logement locatif dans le secteur social. 
  • J’établirai une taxe confiscatoire sur les fonciers trop spéculatifs pour éviter les dérives et calmer les prix.
  • Je limiterai l’exigence de « social » à 15 % dans un programme neuf et pour les achats privés dans les programmes contenant un pourcentage plus important je fixerai la TVA à 10 %.
  • Je faciliterai la construction dès la demande de permis et ensuite l’acquisition de tout bâtiment d’habitation à énergie positive.
  • Ces premières mesures de relance facilitant l’accession ne sont qu’un aspect du problème et répondent à l’urgence, restera les mesures à prendre pour relâcher les contraintes imposées à la construction toutes « inflationnistes ».

Et

  • J’offrirai un sonotone à mes collègues présents à mon arrivée et sourds depuis 18 mois devant la pire crise immobilière de ces 50 dernières années et les immenses conséquences économiques, sociales et financières qu’elle amènera en même temps… sauf bien sûr, si vous me nommez très vite ministre du Logement…

Je vous remercie, Monsieur le Premier Ministre pour votre soutien futur à l’immobilier.

Christian CERDAN
Président Groupe Logisneuf

Punaise de vies !

A une époque ou plus que jamais, il convient, par bienséance, de nous déterminer qu’à travers ce qu’il est permis de voir ou d’entendre en excluant toutes autres réalités constatées, parce que ces dernières ne pouvant générer chez nous « qu’un sentiment sans cause réelle et des errements coupables », il est peu surprenant que soudain surgisse à dessein pour maintenir l’ambiance et peut-être fixer l’attention générale, l’annonce d’une calamité plus angoissante que celle qui l’a précédée, cette dernière suivante d’une autre et ainsi de suite…

Pour contourner à discrétion une actualité difficile et en ignorer certains thèmes, nous avons à disposition, en fil rouge, un réchauffement climatique anxiogène, devenu « dérèglement unique dans toute  l’histoire de l’humanité » mais réellement étudié et comparé que depuis… 60 ans. Fil rouge interrompu un temps par une pandémie complétement maitrisée mais qui demeure en réserve, passant, en attendant, d’éliminatrice à inconséquente. Et soudain une aubaine pour le diable et ses contributeurs, en mal un instant de désastre: les punaises de lit, qu’il convient rapidement de monter en… épingles !

Ces adorables et opportunistes petites bêtes ont, en trois jours, envahi les médias bien plus que nos lits et nous promettent un cataclysme ménager inouï, perspective qui bouscule toute hiérarchie de l’information jusqu’à émouvoir le Parlement…et ébranler l’Exécutif à l’instant où il faudrait pourtant s’occuper de beaucoup d’autres choses.

Ce qui est rassurant dans cette actualité « envahissante », pour les activistes immobiles qui nous gouvernent, c’est qu’ils ne peuvent ni se sentir, ni être désignés comme responsables, ce qu’il faut leur concéder. Nonobstant ce dernier point, après le constat de tant de contournements des causes réelles de nos ennuis et de leur gestion, il y a lassitude devant la mise en œuvre permanente d’un catastrophisme systémique, qui dévie les regards et les esprits pour masquer, annihiler, empêcher ou retarder toute action  ou projet.

Aux problèmes qui se posent, que masquer n’efface pas, dont le constat du danger ou du risque se fait au quotidien, chacun peut, libéré d’idéologie, d’emprise démagogique (la pensée unique) ou dépourvu d’intérêts cachés, en avoir  la maitrise et les résoudre sans compromettre son avenir, celui du pays ou de la planète. Malheureusement les esprits sont  grippés, encore une maladie ! Cette dernière ne résultant que de mauvais remèdes, dans chaque domaine chacun en fera le diagnostic avec ou sans ses propres chimères, si on me le demande je donnerais le mien.

Noyer les poissons avec des punaises, pauvres prêcheurs !

….. et puis il y a le réel incontournable ; soudain venue d’Orient, la guerre a rempli l’espace pour nous rappeler que c’est des humains que viennent, et qu’il faut craindre, les pires calamités. Inutiles les réalités augmentées ou de substitution pour nous faire peur et pleurer, l’horreur est déjà bien installée dans nos punaises de vies pour en rajouter par calcul ou ennui… !

Christian Cerdan

Les solutions pour sortir de la crise de l’immobilier

« Une lapalissade de chantier »

                Lorsque le bâtiment va, tout va. Une lapalissade de chantier, palissade qui cache une vérité à chaque fois constatée. Plus c’est gros plus ça passe est une autre vérité largement vérifiée. Ainsi tenir l’immobilier et l’investissement des entreprises comme causes de l’inflation des produits alimentaires et agir en conséquence sur les taux de crédit, tout en réduisant les capacités d’acquérir par des mesures réglementaires supposées protectrices, est une escroquerie, pour le moins intellectuelle, diligentée et documentée avec un flegme et des raisons mortifères dissimulées, ne citons personne chacun se reconnaitra !

                La guerre en Ukraine a perdu sa responsable prépondérance, la reprise après COVID aussi, désormais tout serait cause inflationniste …sauf, bien sûr,  le prix artificiel du kw/h d’autant qu’il y aurait un « bouclier bienveillant pour nous préserver  d’une hausse supérieure à.. 600% », autre palissade levée devant la cour des hypocrites que dirigent le maitre argentier.. et sa supérieure européenne à la garde de nos intérêts.

                Chacun attend la démonstration expliquant la responsabilité de l’immobilier neuf sur la hausse du cassoulet en boite ou du yaourt, quand tous ont compris et constaté les dégâts de la fixation artificielle du prix du kw/h sur le gaz ‘russoallemanique ».

                C’est la hausse de l’électricité qui a fait s’emballer l’inflation dès  le début des rétorsions sur le gaz russe, et les taxes indexées sur les carburants n’ont rien arrangé. Le secteur le  plus impacté est celui de la chaine alimentaire : production agricole et élevage, traitement, conservation, transformation, transport, distribution, c’est ici que siège l’inflation : qui peut ne pas s’en apercevoir ? La proposition de prix coutant ou, pire, de vendre à perte confirme le déni sur les causes jusqu’à vouloir aggraver les conséquences.

Ceci rappelé, on a du mal à imaginer avec les taux du crédit qui augmentent, comment cela va faire  baisser le prix des haricots verts du diner de ce soir….

Autre lapalissade : c’est le marché qui décide du prix des matières premières comme du reste dans le jeu de l’offre et de la demande, les prix montent jusqu’à sortir du jeu puis y revenir selon la demande, la vente à perte peut permettre un rééquilibrage en cas de hausse excessive pour écouler un stock mais ce n’est pas un mode de gestion, surtout dans le bâtiment ou la construction de maison individuelle.

Le marché immobilier n’échappe pas à la règle mais il a deux formes, celle de l’ancien dont les prix fluctuent au fil des époques en fonction de la demande, et le neuf directement lié à son contexte dont les prix ne peuvent s’extraire : couts fonciers, matières premières, matériaux, matériels  et main d’œuvre quelle que soit la demande. Ainsi si les prix de l’ancien peuvent s’afficher à la baisse, ceux du neuf sont contraints de se maintenir, à minima, à leur prix de revient. Résumons avec cette autre lapalissade de chantier : « les prix de l’immobilier neuf ne peuvent descendre sous le prix de revient sauf à générer une catastrophe pour les acteurs des chantiers en cours et bloquer toute la construction future. »

Quoi que  feront nos stratèges de Paris, Bruxelles ou d’ailleurs pour coincer l’explosion de la fameuse « bulle » tant attendue par eux-mêmes, presque espérée semble-t-il,  il est impossible de livrer à la casse les 150 000 logements neufs invendus du moment et de maintenir les projets en cours. Il est donc inutile, sauf arrières pensées, de compliquer le jeu du neuf en boostant les taux et en désolvabilisant les acheteurs potentiels tant pour l’habitation que pour l’investissement.

La sanction viendra bien vite, elle est déjà là dans le secteur et elle impactera très violemment toute l’économie, le cout pour en sortir n’a aucune mesure avec les simples décisions qu’il faudrait prendre immédiatement :

– Calmer la hausse des taux (la « déconsommation » est largement entamée dans nombre de secteurs et l’immobilier neuf est désormais à l’arrêt)

Rétablir des taux bonifiés plus largement accessibles à la classe moyenne pour la résidence principale, PTZ ou autres.

– Rallonger la durée des prêts pour l’accession

– Favoriser les primo accédants en baissant la TVA

– Détaxer les donations familiales en ligne directe constituant un apport en numéraire à hauteur de 30%, lors d’une première acquisition

– Relancer l’investissement  dans le neuf  Pinel ou autre.

Revoir, sans tout remettre en cause, les conditions d’octroi  aux bailleurs sociaux d’une partie de l’immeuble, conditions qui forcent à reporter le manque à gagner sur les autres logements gonflant ainsi artificiellement les prix.

Revenir  sur les normes excessives parfois fantasmées parce que trop détachées du réel et de nos possibilités, voire fantasmagoriques parce qu’illusoires ou démagogiques et responsables en partie de la hausses des prix du secteur libre, mais aussi de beaucoup d’autres catastrophes présentes ou annoncées dans le locatif ancien.

 Quand le bâtiment va comme : «  j’ te pousse à la faillite quoiqu’il en coute », la faillite viendra, bien plus il en coutera et plus rien n’ira! (Néo proverbe chinois très actuel)

Christian CERDAN

Réveillez-vous vous-même !

Octobre 2023

Monsieur

Je voudrais tout d’abord et en même temps vous rassurer, je suis bien réveillé même si je vis un cauchemar.

Je suis bien réveillé comme beaucoup, parce qu’il est impossible de dormir sous le chahut permanent d’une esbrouffe institutionnelle érigée en système où seuls doivent-être maintenus, en politique comme en économie, l’idéologie même perdante des uns et les intérêts renforcés d’autres plus puissants, au détriment de tous. De tous ceux qui subissent et que pourtant, un pragmatisme efficient guidé par des réalités devenues pénibles mais encore réversibles, pourrait préserver. Réalités ou plutôt conséquences, de vos va et vient erratiques, de ceux d’ineptes nationaux dont vous gérez le cadre ou supranationaux dont vous subissez le dictat.

Pour que vous compreniez, même si je doute de votre ignorance à ce sujet, je voudrais illustrer l’outrecuidance assumée de cette missive, en évoquant un très large domaine d’activité qui est le mien : l’immobilier neuf ou pas et la construction de logements en particulier.

Tout d’abord rappelons que ce domaine, pour l’essentiel, les « chinois » ne l’auront pas, c’est un point qui pourrait, malgré vos injonctions, permettre à ceux qui s’y trouvent de conserver le sommeil. Mais, comme le présage le pourrissement actuel, entretenu par les conditions d’emprunt d’un HCSF hors sol et sans nuance ( les dernières mesures homéopathiques de cet aéropage indépendant et présidé par… le ministre des finances, laissent pantois), l’Etat sous l’étau des directives de l’Europe et de la haute finance souveraine son créancier et commanditaire obligeant, sacrifie l’immobilier en général, tout en s’apprêtant in fine, à rafler la mise à vil prix, de ce qui restera du secteur du bâtiment dévasté ; ce qui lui permettra d’accaparer par la suite l’ensemble de la construction en l’étatisant ou en créant un domaine réservé articulé par Bercy, la Caisse des Dépôts, des fonds de pension ou d’autres spécialement créés.. un étatique libéral « en même temps » que l’on perçoit dans toutes les annonces remontant du fond des ministères !

La crise de l’immobilier « nécessaire » pour le désendettement des particuliers (prétexte contredit par un endettement immobilier en baisse de 28% fin 2022 par rapport à 2020), que vous maintenez avec cynisme la main sur le cœur, comme « en même temps » vous le faites avec l’électricité, est en réalité installée à dessein pour conserver la solvabilité des contribuables de plus en plus accablés, soutenir la consommation et le PIB et détourner l’épargne des français vers des fonds gérés par l’Etat, une façon pour ce dernier de s’endetter à cout réduit et sans risque.

Cette crise va réussir, ceci devrait vous satisfaire pour les raisons non avouées évoquées plus haut mais aussi pour d’autres qui le sont encore moins…. Rassurez-vous à nouveau, vous pourrez cacher vos responsabilités sous le brillant alibi humaniste, que donne aux décideurs dans ce domaine, l’habitat « social ou écologique » encouragé voire imposé quoi qu’il en coute. Posture politicienne déculpabilisante et moralisatrice, ici, face au désastre provoqué prétendument rédempteur, et ailleurs face aux conséquences d’autres catastrophes issues de dénis multipliés, d’errances anciennes ou récentes de gouvernance ou d’abandon de souveraineté.

 Cette parfaite image que l’on conforte à des fins électorales mais pas que… ou naissent les pires forfaitures que subissent en permanence les français et dont a souffert par exemple, jusqu’à presque s’effondrer, le nucléaire français.

Et oui, certains n’ont pas les qualités et les vertus qu’ils s’obstinent à vouloir laisser paraitre. Quand ils parviennent enfin au pouvoir, ils ne maitrisent plus rien et, faute du courage de l’avouer, restent défiant les réalités, accrochés à leurs croyances, préoccupés de leur seule personne ou de leurs amis, détruisant ainsi l’avenir que tous devront connaitre et subir, pour préserver le leur.

Monsieur, vous avez décidé avec quelques autres chez vous, à Bruxelles ou plus loin, de « perdre » le plus grand nombre d’acteurs de l’immobilier et de la construction dont je fais partie, au seul prétexte affiché de percer une bulle qui n’explosera pas, parce que le besoin augmente en même temps que les difficultés de construire fleurissent, le plus souvent par démagogie, pressions ou calculs électoraux..

Comme le prédit l’adage du bâtiment, notre perte entrainera celle de beaucoup d’autres mais aussi la vôtre, il est temps de quitter votre propre bulle et dans ce domaine, comme ailleurs, de « vous réveiller vous-même », pour que nous puissions enfin dormir.

Salutations.

Christian CERDAN

La Palissade de chantier

26/09/23

 LA PALISSADE DE CHANTIER

            Lorsque le bâtiment va, tout va ! Une lapalissade de chantier, palissade qui cache une vérité à chaque fois constatée.

Plus c’est gros plus ça passe est une autre vérité largement vérifiée. Ainsi tenir l’immobilier et l’investissement des entreprises comme causes de l’inflation des produits alimentaires et agir en conséquence sur les taux de crédit, tout en réduisant les capacités d’acquérir par des mesures réglementaires supposées protectrices, est une escroquerie, pour le moins intellectuelle, diligentée et documentée avec un flegme et des raisons mortifères dissimulées, ne citons personne chacun se reconnaitra !

            La guerre en Ukraine a perdu sa responsable prépondérance, la reprise après COVID aussi, désormais tout serait cause inflationniste …sauf, bien sûr, le prix artificiel du kw/h d’autant qu’il y aurait un « bouclier bienveillant pour nous préserver d’une hausse supérieure à…600% », autre palissade levée devant la cour des hypocrites que dirigent le maitre argentier… et sa supérieure européenne à la garde de nos intérêts.

            Chacun attend la démonstration expliquant la responsabilité de l’immobilier neuf sur la hausse du cassoulet en boite ou du yaourt, quand tous ont compris et constaté les dégâts de la fixation artificielle du prix du kw/h sur le gaz « russoallemanique ».

            C’est la hausse de l’électricité qui a fait s’emballer l’inflation dès le début des rétorsions sur le gaz russe, et les taxes indexées sur les carburants n’ont rien arrangé. Le secteur le plus impacté est celui de la chaine alimentaire : production agricole et élevage, traitement, conservation, transformation, transport, distribution, c’est ici que siège l’inflation : qui ne peut s’en apercevoir ? La proposition de prix coutant ou, pire, de vendre à perte confirme le déni sur les causes jusqu’à vouloir aggraver les conséquences.

Ceci rappelé, on a du mal à imaginer avec les taux du crédit qui augmentent, comment cela va faire baisser le prix des haricots verts du diner de ce soir….

Autre lapalissade : c’est le marché qui décide du prix des matières premières comme du reste dans le jeu de l’offre et de la demande, les prix montent jusqu’à sortir du jeu puis y revenir selon la demande, la vente à perte peut permettre un rééquilibrage en cas de hausse excessive pour écouler un stock mais ce n’est pas un mode de gestion, surtout dans le bâtiment ou la construction de maison individuelle.

Le marché immobilier n’échappe pas à la règle mais il a deux formes, celle de l’ancien dont les prix fluctuent au fil des époques en fonction de la demande, et le neuf directement lié à son contexte dont les prix ne peuvent s’extraire : couts fonciers, matières premières, matériaux, matériels et main d’œuvre quelle que soit la demande. Ainsi si les prix de l’ancien peuvent s’afficher à la baisse, ceux du neuf sont contraints de se maintenir, à minima, à leur prix de revient. Résumons avec cette autre lapalissade de chantier : « les prix de l’immobilier neuf ne peuvent descendre sous le prix de revient sauf à générer une catastrophe pour les acteurs des chantiers en cours et bloquer toute la construction future. »

Quoi que feront nos stratèges de Paris, Bruxelles ou d’ailleurs pour coincer l’explosion de la fameuse « bulle » tant attendue, il est impossible de livrer à la casse les 150 000 logements neufs invendus du moment et de maintenir les projets en cours. Il est donc inutile, sauf arrières pensées, de compliquer le jeu du neuf en boostant les taux et en désolvabilisant les acheteurs potentiels tant pour l’habitation que pour l’investissement. La sanction viendra bien vite, elle est déjà là dans le secteur et elle impactera très violemment toute l’économie, le cout pour en sortir n’a aucune mesure avec les simples décisions qu’il faudrait prendre immédiatement :

_ calmer la hausse des taux (la « déconsommation » est largement entamée dans nombre de secteurs et l’immobilier neuf est désormais à l’arrêt)

_ rétablir des taux bonifiés plus largement accessibles à la classe moyenne pour la résidence principale, PTZ ou autres.

_ rallonger la durée des prêts pour l’accession

_ favoriser les primo accédants en baissant la TVA

_relancer l’investissement dans le neuf Pinel ou autre.

_ en finir avec la mixité sociale « obligatoire » sans considération du prix du foncier, qui force à vendre à vil prix une partie de l’immeuble et à reporter sur les autres logements le manque à gagner,

_ revenir sur les normes excessives parfois fantasmées parce que trop détachées du réel et de nos possibilités, voire fantasmagoriques parce qu’illusoires ou démagogiques et responsables en grande partie de la hausse des prix du secteur libre, mais aussi de beaucoup d’autres catastrophes présentes ou annoncées dans le locatif ancien.

« Quand le bâtiment va comme j’ te pousse à la faillite quoiqu’il en coute, la faillite viendra et bien plus il en coutera ». (Neo proverbe chinois très actuel)

Le b-a-ba et les quarante menteurs

Il n’y a pas de charges patronales,  les charges sont en fait « toutes » prélevées sur le travail du salarié « pour son bien » présent et futur, elles sont le fruit légitime de ses luttes sociales. Mais les dispositions ou revendications alourdissant le cout du travail se  font uniquement sur le dos du salarié et compriment sa rémunération, celle-ci étant appréciée charges incluses dans les comptes de l’entreprise qui ne peut, indéfiniment s’adapter aux prélèvements « toujours plus nécessaires », sans risquer de disparaitre après toutes celles, pour les mêmes raisons, déjà disparues ou délocalisées.

Ce b-a-ba, rappelé, toutes réflexions pour envisager l’avenir devraient s’y tenir et  en premier lieu dans le dossier « retraite ».

Le système par répartition est financé par des charges sur salaire et l’activité en général, toute autre forme nous fait sortir du système.

Il est donc, même avec beaucoup d’imagination, difficile  de concevoir que l’on puisse être pour la conservation de ce système et en même temps  demander des contributions autres que celles provenant du travail des actifs. La proportion de ces derniers diminuant face aux retraités, ce que personne ne peut contester, cela met le déséquilibre démographique au centre du problème et toute solution ne viendra que de sa prise en compte. Il faudra plus de cotisants ou plus de travail pour maintenir l’équilibre ou alors, comme nous poussent à le penser la conservation obstinée du système en l’état et l’égoïsme ou les  ambitions du moment, paupériser ou se débarrasser des vieux… brrr !

Personne ne peut donc, avant de revendiquer, d’aller tout détruire ou pousser à le faire, prétendre ignorer la situation.

« Quoi ? Il y aurait des raisons cachées, de la part de certains, pour ou contre, dans les discordances du moment ….. Allons ! allons ! Cachez vos mauvais esprits que l’on ne peut entendre, les quarante menteurs et consorts, qui s’agitent devant nous, ne pensent naturellement qu’à l’intérêt général….. ! »

Tous veulent conserver la retraite par répartition. Les uns au pouvoir, par manque de courage, préfèrent la maintenir en la bidouillant tous les quatre matins, mais sans y croire. Les autres saisissant l’aubaine d’un conflit social très sensible pour sortir de l’oubli ou de l’ombre, viennent au soutien de tous ceux, plus nombreux et bloqueurs, qui s’accrochent à des privilèges, indus et pas toujours justifiés par une pénibilité véritable, tout en restant inconséquents au maintien de ceux-ci pour la pérennité du système,….. décidemment  avec constance, le cynisme de ces âmes nous laissent baba !

Bien sûr qu’il faut prendre en compte, les difficultés féminines, les spécificités professionnelles, carrières longues, pénibilité, dangerosité etc…mais en réservant les aménagements aux bénéficiaires légitimes et en revisitant, avec méthode et courage, certains régimes d’un autre temps, plus spécieux que spéciaux, bien loin aujourd’hui de l’égalité et de la solidarité qu’ils prétendaient établir hier.

En espérant qu’un jour, par la lassitude de ceux qui les subissent et qui ne les écouteront plus, ces âmes ne l’ouvrent plus, il n’y a, dans la caverne et le stock de leurs sombres manigances, aucun trésor à découvrir et rien à partager sauf, peut-être, la misère.

Christian Cerdan