Inadmissible forfaiture.

Il y a des crises qui surviennent et pour lesquelles peu se sentent responsables, même s’ils le sont parfois, parce que la vie c’est comme ça, l’imprévisible en fait partie.

Et il y a des crises provoquées dont les motivations peuvent être légitimes, ainsi la hausse des prix de l’immobilier devait être calmée, chacun en convient, mais faire baisser la fièvre n’implique pas de laisser mourir le malade. Dans cette affaire nos médecins ont mené le patient jusqu’à l’agonie pour des raisons jamais abordées et qui, pensent-t-ils, devraient nous échapper. Responsables mais aussi coupables, ils demeurent dans une inaction muette pour s’affranchir du devoir de s’expliquer et d’agir, voulant ainsi laisser penser à une nouvelle fatalité dont ils seraient étrangers alors que d’autres en seraient l’origine.

Face aux besoins énormes et aux solutions existantes à mettre en œuvre toutes bénéfiques, solutions largement documentées par toutes les professions et spécialistes concernés mais ignorées à dessein, le maintien en difficulté de la construction de logements et de l’immobilier en général s’apparente de plus en plus à une forfaiture.

J’accuse les gouvernements successifs depuis le début de cette crise, de l’avoir délibérément provoquée et surtout maintenue contre toutes les nécessités, sous les pressions politiques ou au bénéfice d’autres secteurs tous financiers. Avec en particulier le besoin de ne pas endetter sur le long terme les français, pour détourner leurs disponibilités vers la consommation et conforter, ainsi, les chiffres du PIB dont ils sont comptables, mais aussi les garanties et les moyens de l’Etat, face à son endettement sur les marchés, avec l’augmentation de la thésaurisation du superflu des ménages, via les livrets et autres placements obligataires.

A la manœuvre pour lancer la crise, le soutien des Dieux de l’Olympe Bruxellois, le premier de nos Princes, Bercy, l’ACPR et divers textes régulateurs de circonstance pour freiner, voire empêcher, l’obtention de crédit immobilier en jouant au début avec le taux d’usure dans la montée brutale des taux puis, avec le pourcentage d’endettement et la durée de l’emprunt. Une gestion exclusivement financière indifférente aux conséquences largement annoncées et ainsi largement méprisées, qui n’ont pas manqué très vite d’apparaitre et de s’installer dans l’immobilier et l’Economie en général.

Sans oublier la Caisse des Dépôts qui a fait opportunément, avec l’épargne collectée, main basse à vils prix sur l’immobilier neuf planté ou invendu, laissant les uns spoliés à la rue pour loger facilement les autres et s’en glorifier à bon compte.

L’Immobilier est une activité, tant dans l’ancien que le neuf, très rentable pour les collectivités et l’Etat, dire, que les dispositifs fiscaux tel que le PINEL coutent plus qu’ils ne rapportent, ajoute à la forfaiture.

Accusé pour parachever le forfait, puis condamné injustement de « dévoreur » de terrain par ceux-là mêmes favorables, en même temps, à une immigration galopante, 500 000 âmes nouvelles à loger par an, l’immobilier neuf purge une peine mortifère qui précipite actuellement près de 250 personnes par jour au chômage dans la plus grande indifférence. !! Nul n’échappe à la sacrification en cours, du maçon à l’architecte, en passant par le notaire, la promotion et la commercialisation des biens. Nous voilà au niveau de construction des années cinquante avec une population passée de 42 à 66 millions….

Cette crise doit satisfaire nos tous puissants, ils l’ont voulue, ils l’ont eue, ils l’ont réussie, ils la gardent et la chérissent, mais il ne leur suffira plus de ne jamais en parler pour nous faire oublier.

Ce que vit l’immobilier aujourd’hui est le fruit blet d’une inadmissible forfaiture. Il faudra un jour rendre des comptes, à ceux qui ont disparu, à ceux qui résistent encore, à ceux qui vont disparaitre et plus encore à ceux qui dorment déjà ou dormiront dehors.

Cet édito comme un ressentiment difficile à contenir devant le cynisme, l’incompétence ou…la fatuité d’une inébranlable bêtise.

Le bal des mots dits

Paroles et paroles et paroles, pas drôles mais tellement pitoyable et nuisible cette valse de mots convenus, d’éléments de langage prétendument affirmés aux noms des français mais qui ne sont que positions partisanes ou de façade bienséante sans rapport avec les réalités à combattre. Ces fameuses lignes rouges ou vertes à ne pas dépasser pour ne pas sortir de la piste du bal des faux culs, prétextes obscènes, tant les français qui attendent, sont loin de ces misérables préoccupations électorales.

Mélodies hors-sols, de certains tribuns formatés à l’invective et les contre-vérités, pour nous faire croire à la nécessité de leur existence, alors, qu’à dessein, ils ne font qu’accentuer les conséquences des problèmes qu’ils chérissent flirtant ainsi avec le diable. L’échec de tous est utile à ceux qui font commerce de la misère pour nous vendre un autre monde…

Ces tourbillons irréels aux refrains insultant l’intelligence et dont il faut endurer les fausses notes, au nom de valeurs épuisées, d’avoir tant servi ceux-là même qui veulent les détruire et dont la somme n’additionne que nos infortunes.

Non ! Ce qui nous arrive n’est pas la révélation soudaine d’un état trop longtemps malmené, caché derrière ses bonnes intentions et désormais en faillite morale et financière. Tout ce qui précède annonçait ce noir avenir, personne ne pouvait penser qu’en travaillant moins, en laissant s’effacer ce que nous sommes et nos frontières, tout en délégant à d’autres la gestion de nos intérêts, nous n’aurions plus qu’à vivre libres, chez nous et de nos rentes.

Emportée, par une foule d’inepties, progressistes et mondialistes, agitées par des activistes de tous bords, la France bientôt disparaitra, diluée dans ce qui restera d’une Europe qui n’aura existé, que pour mieux se perdre. Funeste présage que, comme pour le passé récent, chacun peut voir venir si nos piètres valseurs gardent sur la piste leurs, gauches et mal à droite, pas de danse et si rien ne vient, enfin, interrompre le bal des mots dits et son abrutissante et fatale rengaine.  

T’as pas sans bal ?

LES ROIS DU SILENCE

Triste constat d’un Etat en décomposition, géré par des carriéristes, démagogues et manipulateurs, énarques pour les uns, idéologisés pour d’autres, ils ont été formés ou programmés comme ça, et ils ne sont que ça. Ils demeurent le plus souvent prisonniers du camp et des causes qu’ils ont choisis jusqu’à ce que le vent tourne… La plupart s’autocensurent par peur ou sont tétanisés par quelques-uns qui les soutiennent ou d’autres qui les menacent et les corrompent.

Constat largement étayé par l’incohérence et l’inaction de nos politiciens et des caciques installés du système. Il convient de se demander si la démocratie, qui par principe s’appuie sur le respect et les aspirations du plus grand nombre, peut continuer à se nommer ainsi lorsqu’elle est menée, par des acteurs soucieux surtout d’eux-mêmes et paralysées plus que jamais par leurs peurs.

Car il y a plusieurs peurs pour un politique, toutes délétères mais d’importances différentes. La plus misérable est la peur de perdre sa place et ruiner sa carrière, un principe de précaution constitutionnalisé qui contraint à l’inaction bien loin de l’intérêt général. Nous la subissons avec une obstination sans faille en reconduisant les mêmes !

Il y a la peur d’immoralité, celle de déplaire à la Doxa et à son soutien médiatique et judiciaire, dont le discrédit ruinerait la carrière, il s’agit de se ranger avec précaution du côté des « justes » et de la bien-pensance, en même temps et… quoiqu’il nous en coute, nous vivons aujourd’hui dans ses mécomptes.

Il y a la fin du monde, fonds de commerce de sauveurs autoproclamés, peur ravivée par la violence et l’hystérie d’écologistes de façade, anarchiques en recherche de causes, radicaux, déconstructeurs et wokes. Prophètes d’un catastrophisme sans cesse renouvelé pour se prétendre légitimes et subsister sans s’excuser, aux crochets d’une civilisation qu’ils abhorrent et veulent détruire.

Et puis plus menaçants, si le courage et la raison ne franchit pas résolument les perrons de nos ministères et ceux de nos Chambres, deux autres périls qui nous feront disparaitre avant d’apparaitre par-dessus les dénis qui les invisibilisent.

_ le péril qui plane sur ceux qui dérogeraient aux injonctions plus sourdes que silencieuses qui menacent notre civilisation dans le but de la remplacer ou de la détruire et qu’il conviendrait de subir en les ignorant mais surtout sans les nommer pour que la morale soit sauve. Soumission volontaire, dont il faudra un jour rendre des comptes quand… il sera trop tard !

_ la « mexicanisation » néologisme à la mode qui décrit un Etat devenu faible, impuissant et définitivement corrompu et qui laisse libre cours au crime organisé.

Avec en parallèle brandis jusqu’à l’absurde, « l’Etat de droit » et « les Droits de l’Homme », boucliers bien séants, des maitres mafieux de toutes obédiences, religieuses ou criminelles parfois des deux réunies. Moyens du droit devenus fallacieux qui contrarient ou empêchent, toutes actions contre ceux qui menacent. Moyens érigés en principe derrière lesquels se cachent nos décideurs obligés, contraints ou en péril, pour ne rien ordonner, laisser faire et se soumettre au nom des valeurs de la démocratie et d’un humanisme qu’ainsi pourtant ils piétinent.

Obédiences entristes qui tissent leurs royaumes par la terreur qu’elles instillent, pour avancer en imposant leurs règles à ceux qui nous gouvernent à l’envers des évidences et contre les aspirations du peuple, paralysés par leurs peurs ou complices, par le maintien de dénis « protecteurs ou bénéfiques pour les maitres de l’ombre ou pour eux-mêmes », dénis silencieux …assourdissants !

Par « saints dénis », avec sa classe politique pleutre et soumise, la France est devenue sans entrave, peu à peu le royaume des Rois maudits du silence.

Une faute de coût, un mauvais coût de très mauvais goût pour… un bon coup!

Il était urgent, et l’est toujours nous dit-on, pour faire des économies budgétaires et sauver la planète, de freiner la construction de logements neufs, appartements et maisons et donc de supprimer ou limiter toute incitation fiscale tant pour l’acquisition que pour l’investissement. La crise est « salutaire », paraît-il, il convient de la maintenir, l’absence de réaction pour en sortir trouve surement ici sa cause.

Dans l’état des prélèvements en France sur toute l’activité et les besoins de logements, la décision peut nous surprendre et demande à être analysée. Il ne s’agit pas de nous prendre pour des grues !

Sur le coût : prenons pour exemple le dispositif fiscal PINEL qui couterait par an de 1 à 1,5 Md€ ne s’agissant ici que de perte fiscale.

Sur la base de 70 000 logements Pinel vendus, chiffre atteint annuellement en moyenne avant la réduction des avantages du dispositif fin 2022, et sachant que chaque logement, appartement ou maison, construit rapporte au trésor en TVA et Taxes diverses environ 70 000 € dès sa livraison sans compter les taxes et recettes futures, même sans calculette il est visible qu’en fait de coût nous nous trouvons en face d’une  situation « profitable ». Pour les plus sceptiques, calculons 70 000€x 70 000 = 4,9 Md€ par an.

Il est établi qu’un logement construit génère en moyenne 1,5 emploi sur 1 an. L’estimation en emplois perdus, que donne la profession avec la chute de la construction, est de l’ordre de 190 000 à 300 000 si rien ne bouge.

Prenons pour la démonstration, la disparition de 190 000 emplois :

_ cotisations sociales sur une moyenne de salaire de 30 000€ x 45% = 13 500€ par emploi et par an soit 2,565 Md€

_ impôt sur le revenu, si l’on suppose que ces travailleurs paient 10 % d’impôt sur le revenu 10% x 30 000 = 3000€ par emploi soit 570 M€

_ recettes générées pour l’Etat et le régimes sociaux 2,565 Md€ + 570 000 M€= 3,135 Md€.

Sans entrer dans les détails le manque à gagner ou les coûts quand les 190 000 emplois perdus se retrouvent au chômage représentent 2,5 Md€ d’allocations versées, 2,565 Md€ de cotisations perdues  et une perte d’impôt sur le revenu de 570M€ ce qui représente une perte totale de 5,635Md€

Au total il faut donc opposer une perte globale de 3,135 Md€ + 5,635 Md€ + 4,9 Md€= 13,670 Md€ sur un an, à une récupération de l’ordre de 1,5Md€ avec l’abandon du Pinel : « Un très mauvais coût!! »

Comme collatéralement les conditions de prêts sont bridées par une réglementation « orientée » et compromises par un maintien élevé des taux d’intérêts, on ressent comme malsaine cette volonté d’augmenter les difficultés du secteur en supprimant les incitations à l’investissement locatif plutôt que d’en créer ou en maintenir. Situation d’autant plus grave au regard des besoins de logements et  des difficultés à boucler le budget 2025 où les recettes du bâtiment se font assurément cruellement sentir…surtout, peut-être, pour les retraités ou d’autres qui devront compenser et participer ainsi à l’équilibre des comptes sur leurs deniers :«  Un coût fourré… ailleurs, en quelque sorte »

Nous vivons une époque médiocre que n’améliorent pas, les tergiversations des partis et le marketing politique qui pilotent, plus que jamais, le Projet de Loi de Finance 2025:

Conclusion :

Il y a anguille sous le tas de sable, remplacer des recettes par des pertes est une faute de coût, voire une forfaiture…dont il serait pour certains, « puisqu’il ne faut pas prêter aux riches », indécent d’en repousser  les raisons, mais qui voudrait surtout décourager, tous les jours un peu plus, chaque français dans son désir d’acquérir un bien immobilier pour y vivre ou y investir pour son avenir: « Une faute de coût volontaire de très mauvais goût ! »

L’heure n’est pas à l’optimisme mais au réalisme, cette crise est artificielle et donc provoquée, outre le fait qu’il faudra un jour que l’on nous dise pourquoi elle a existé, même si l’on en perçoit le but, elle induira sans conteste, à court terme, une forte hausse sur les biens acquis par la pénurie qu’elle est en train d’établir pour les cinq années qui viennent : « UN CONSEIL INVESTISSONS MAINTENANT, personne est à l’abri d’un bon coup ! »

Un équilibre « im-Bankable »

Un équilibre « im-bankable »

Faire des économies dans les dépenses et des dépenses dans l’économie. En autres termes il vaut mieux réduire les charges et augmenter ou favoriser l’investissement productif. Chacun sait cet adage enseigné dans les cours primaires d’économie, nommons le « équilibre bankable » parce qu’il permet d’atteindre la crédibilité économique, crédibilité nécessaire pour rester maitre chez soi.

            Cet « équilibre bankable » n’a aucune parenté avec l’équilibre « im-bankable » et bien bancal des comptes que l’on nous présente aujourd’hui. L’entreprise de cautérisation provisoire, que représente le budget 2025, accumule les emplâtres sur des chèques en bois ou sur le point de le devenir.

             Il n’y a en effet aucune sortie du marasme dans ce projet de budget, les seuls axes choisis basculent entre de timides et précautionneuses réductions de dépenses et des prélèvements décidés au débotté sur l’activité et les retraites et les quelques-uns trop nantis. Il y a beaucoup de politique « crasse » dans la préparation de ce budget, autant dire très peu de volonté et de courage pour, au-delà des idéologies et des clivages, là aussi, en équilibre bancal, réussir ou tenter de sortir résolument la FRANCE du gouffre.

           Il faut résolument aller plus loin dans les remèdes et sans ambages : trop de fonctionnaires, poids de la retraite, trop de charges sur l’emploi, trop d’assistanat, trop de résidents illégaux et surtout trop d’abus et de fraudes, toutes sortes de perditions tellement « tolérées » que peu à peu on les a organisées voire instituées. Que l’on ne dispose que de trois semaines ou de six mois : « il faut renverser la table ! ».

           Depuis 40 ans, avec le « Programme Commun » ou les «35 heures comme modèles du genre, on tord l’économie pour manipuler et s’agréger les esprits par le portefeuille : raser gratis, assouvir sans compter le consumérisme au détriment du « made in France » et amener chacun, victime consentante ou complice, à souscrire à des thèses sociales ou politiques développées par les caciques de tous bords, pour parvenir, se maintenir au pouvoir ou y revenir sur le dos des actifs d’aujourd’hui et des générations futures. De sombres objectifs électoraux appuyés sur une lutte des classes désuète, des étiquettes politiques dépassées, mais aussi désormais, sur les communautarismes et autres clientélismes mortifères, frères ennemis de la démocratie.

         Démocratie qui se voit ainsi dénaturée tout autant que faillie et mise en péril comme ses acteurs économiques, par une démagogie dominante et un déni permanent devant des solutions pourtant évidentes. Situation qui perdure et s’impose au détriment hélas du débat et des idées ou même de la liberté tout court.

          Le budget 2025 n’échappe pas aux pratiques récentes : il ignore les causes dont il s’applique pourtant à essayer d’en effacer les conséquences, en saccageant le « peu », encore, en état de marche.

          Il se construit avec les errances existantes sans les remettre en cause, considérant dans l’instant pour ceux qui l’établissent, que l’échec économique du pays aurait moins de valeur que la chute du gouvernement qui l’y conduit.

Christian CERDAN

_________INTRODUCTION_________ Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire

Partout la forme prend le pas sur le fond et le fond de la forme dirige le monde. Inutile de faire valoir le fond sans tenir compte de la forme.

On pourrait dans le fond peu s’en soucier et le dire dans les formes mais cela nous entrainerait au fond sans autre forme de procès.

Réagir à fond et mettre en forme nos protestations, impossible ! C’est le fond du problème, notre incapacité de décider sans devoir se préoccuper de la forme.

Pourtant en remplaçant la forme par le fond, un monde nouveau prendrait forme et fond.

Des nuages se forment, le fond de l’air se réchauffe, ainsi si la forme fond enfin, le fond surgira alors  qu’on le croyait perdu.

Mais est-ce que cela a du sens au fond car….

… donner du sens c’est donner une direction, donc la direction est un sens.

Changer de sens c’est changer de direction, changer la direction sans changer de sens ça n’a pas de sens, impossible de prendre une direction à contre sens pour donner du sens.

Donner du sens au sens en truquant la boussole cela peut nous faire perdre le nord mais aussi le bon sens.

Le bon sens n’a qu’une direction : droit devant, partir dans tous les sens déclenche l’enfer des sens sans aucune jouis..sance, car à prendre une mauvaise direction on s’égare et survient vite la panne des sens….… quelle indé..cence.

« Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire … 

j’ai choisi de l’ écrire pour le dire « 

Christian CERDAN

Et maintenant..

Et maintenant … chacun sait ce qu’il faut faire

La fête fut belle malgré ses égards et écarts, mais elle est finie, c’est le temps des revers de médailles, on a démonté les podiums et les tribunes officielles, l’autosatisfaction des amuseurs publics ne suffira plus pour nourrir le peuple.

Impossible n’est pas français, en mal de le démontrer nos politiques s’évertuent à se mettre dans des situations inexpugnables. Tout a été fait, par exemple, pour rendre la France ingouvernable par ceux-là même qui veulent le pouvoir ! Et maintenant comment vont-ils s’en sortir ? Avec cynisme comme à l’ordinaire, sous couvert de bons sentiments et de bienveillance, et nous enfoncer un peu plus, pour arriver coûte que coûte à leurs fins, idéologiques en apparence mais surtout personnelles, la soupe est bonne dans nos Chambres.

A quoi bon se plaindre, d’une situation ou rien ne peut se décider, il est si bon de se reposer de tant d’inepties servies depuis quarante ans, avec sur un plateau cette dernière qui a rendu impossible pour l’instant et surement pour longtemps, la nomination d’un premier ministre assuré de se maintenir plus de quelques jours. Au-delà de l’aspect cocasse de nos temps politiques, aucune nation ne peut se passer de gouvernants et de décisions et tout ce qui concourt au maintien de cette situation doit être revu sans attendre.

Chacun sait, sauf à patienter près de 10 mois encore, qu’il faut par référendum ou tous autres moyens que nous offre le droit, réviser la constitution pour pouvoir dissoudre rapidement l’Assemblée Nationale et modifier le mode de scrutin des législatives afin d’éviter de retrouver la même situation. C’est d’une proportionnelle à un tour que viendrait peut-être la solution ou en conservant le modèle actuel et pour inciter chacun au maintien, la décision d’établir l’indemnisation des partis sur la base des votants du second tour.

Il est désolant au pays de Descartes de voir les idées broyées opportunément dans un breuvage imbuvable aussi peu bienséant que républicain, quoi qu’on nous en dise, pour favoriser l’accès ou le maintien aux postes du pouvoir avec leurs avantages et contredire sans vergogne la volonté exprimée du peuple.

Et maintenant, chacun sait mais qui le fera ?

Allons enfants

Allons enfants de la patrie….

Quand les gens de France reprennent la Marseillaise sous leur drapeau et encouragent avec ferveur les leurs de toutes origines.  Quand soudain il est permis de manifester sa fierté d’être français sans se voir conspuer ou jeter en enfer et quand soudain la joie d’appartenir surmonte tout autre « modernité » bien-pensante, qu’il est bon, alors, de se réconcilier avec soi-même en chassant toute honte d’aimer et chérir sa patrie, et de vouloir soutenir son pays en honorant ses héros de l’instant ou d’hier, son histoire et sa gloire.

Personne ne croyait intimement à la réussite de ces jeux, parce que l’on pensait que la France avait disparu, or voilà qu’elle existe encore. A force de nous la montrer comme elle « devrait être », jusqu’aux caricatures de la cérémonie d’ouverture sous prétexte d’inclusion au forceps et de minorités dominantes, tous en avaient oublié sa vraie nature. Elle s’est montrée rayonnante dans les tribunes des jeux avec la joie profonde de redécouvrir qu’elle existe encore, joie largement partagée avec le… monde entier heureux, lui aussi, de ces retrouvailles.

Quand on constate une cause et que l’on s’attèle à en éliminer les conséquences c’est le début de la réussite. Avec les jeux nos responsables auraient été les premières victimes post catastrophe, ce qui explique ce nouveau « quoi qu’il en coute ». Ils n’ont, de ce fait, rien oublié pour assurer la sécurité des jeux, parfois au détriment et sans aucun discernement, de l’activité quotidienne, commerciale ou touristique dans l’environnement immédiat des sites olympiques. Nous aimerions que dans chaque domaine les décisionnaires ou non décisionnaires, convaincus ou mal « voyants » volontaires, soient les seuls à pâtir de leurs décisions ou de leur inaction.

La réussite des jeux ne tient pas à ce qu’on y avait prévu ou voulu faire valoir mais au talent des champions, surtout de deux d’entre eux, hors normes, en début des jeux. L’entrée dans la fête, par les symboles déplacés qui s’y trouvaient, a jeté le trouble et a failli tout gâcher, heureusement le sport et ses valeurs depuis longtemps éprouvées, sans qu’il soit utile de les réécrire, a remis la machine à l’endroit.

Parfaitement organisée, il faut le signaler, chaque compétition a contribué, loin des opérations de manipulation, à rassembler les peuples et nous faire découvrir une jeunesse du monde magnifique arborant fièrement, en les transcendant, ses différences sous plus de 200 drapeaux.

On s’interroge de savoir si le soutien inconditionnel à ses athlètes, dans le respect des adversaires, serait un sentiment mauvais parce qu’il s’apparente largement au patriotisme, manifestation du nationalisme honni par la doxa et pourtant promu par l’esprit olympique, esprit de paix de référence.

Est-il, donc, vraiment mauvais d’agiter, quand les circonstances, pas seulement sportives, nous y invitent, le drapeau bleu, blanc, rouge en chantant la Marseillaise en rêvant à la France qui demeure et qui gagne?

C’est une bonne question !

Ca y est !

Ca y est…

Ça y est nous y sommes ! Plus possible d’ergoter, de se gonfler la poitrine d’un air hautain et méprisant en invectivant ceux qui ne veulent pas entendre. Les rodomontades en bois, de nos doctes « seigneurs » empêtrés dans une communication de diversion pitoyable hors des sujets pressants et réels, ne prennent plus.

L’enflure et l’emphase des propos de ceux qui nous gouvernent ne suffit plus à masquer les conséquences des politiques menées, les faits sont désormais au grand jour, la France a perdu la France, elle est en faillite morale et financière… ceux qui la regardent ne la retrouve plus tous ceux qui en parle en livrent, de plus en plus audible, ce constat malheureux.

L’incapacité transpire grassement de tous les portefeuilles, de la justice à l’éducation, de la sante au logement, de la ville à la campagne, de l’intérieur à l’extérieur. L’ambiance dans la rue, les entreprises à l’école et souvent dans les familles, est glauque infiniment morose voire délétère. L’état se délite et a déjà disparu dans nombre d’endroit, la violence s’installe, plus qu’une menace l’effacement est là, la vassalisation sociale et économique est à l’œuvre, plus possible de ne pas le voir.

L’invective, la diffamation, la diabolisation à l’encontre des observateurs critiques ou peu complaisants, les pressions pour étouffer ou disqualifier toutes solutions économiques ou sociales souverainistes ou identitaires, ne passant pas par l’Europe ou la Mondialisation, n’ont plus d’écoute. Toutes ces infamies véhémentes désormais discréditées, réunies depuis 40 ans pour continuer sans faiblir dans le déni et l’ineptie qui l’accompagne, laissent apparaitre leurs néfastes influences, les masques se lézardent, répétons-le : ça y est nous y sommes, les pères et les mères « déni » vont à la défaite et c’est tant mieux !

Voici venu les signes bénis du déclin des tenants autoproclamés de la bien-pensance, des idéologies, rouges, vertes, wokes, in situ ou ex situ, la déconstruction va changer de bord, et reviendra le temps de pouvoir traduire sans camisole cérébrale ce que nous transmettent les réalités, pour rendre à la France son avenir et ce qui lui appartient et qui la distingue : la liberté de penser et le génie qui l’a fait naitre.

Punaise de vies !

A une époque ou plus que jamais, il convient, par bienséance, de nous déterminer qu’à travers ce qu’il est permis de voir ou d’entendre en excluant toutes autres réalités constatées, parce que ces dernières ne pouvant générer chez nous « qu’un sentiment sans cause réelle et des errements coupables », il est peu surprenant que soudain surgisse à dessein pour maintenir l’ambiance et peut-être fixer l’attention générale, l’annonce d’une calamité plus angoissante que celle qui l’a précédée, cette dernière suivante d’une autre et ainsi de suite…

Pour contourner à discrétion une actualité difficile et en ignorer certains thèmes, nous avons à disposition, en fil rouge, un réchauffement climatique anxiogène, devenu « dérèglement unique dans toute  l’histoire de l’humanité » mais réellement étudié et comparé que depuis… 60 ans. Fil rouge interrompu un temps par une pandémie complétement maitrisée mais qui demeure en réserve, passant, en attendant, d’éliminatrice à inconséquente. Et soudain une aubaine pour le diable et ses contributeurs, en mal un instant de désastre: les punaises de lit, qu’il convient rapidement de monter en… épingles !

Ces adorables et opportunistes petites bêtes ont, en trois jours, envahi les médias bien plus que nos lits et nous promettent un cataclysme ménager inouï, perspective qui bouscule toute hiérarchie de l’information jusqu’à émouvoir le Parlement…et ébranler l’Exécutif à l’instant où il faudrait pourtant s’occuper de beaucoup d’autres choses.

Ce qui est rassurant dans cette actualité « envahissante », pour les activistes immobiles qui nous gouvernent, c’est qu’ils ne peuvent ni se sentir, ni être désignés comme responsables, ce qu’il faut leur concéder. Nonobstant ce dernier point, après le constat de tant de contournements des causes réelles de nos ennuis et de leur gestion, il y a lassitude devant la mise en œuvre permanente d’un catastrophisme systémique, qui dévie les regards et les esprits pour masquer, annihiler, empêcher ou retarder toute action  ou projet.

Aux problèmes qui se posent, que masquer n’efface pas, dont le constat du danger ou du risque se fait au quotidien, chacun peut, libéré d’idéologie, d’emprise démagogique (la pensée unique) ou dépourvu d’intérêts cachés, en avoir  la maitrise et les résoudre sans compromettre son avenir, celui du pays ou de la planète. Malheureusement les esprits sont  grippés, encore une maladie ! Cette dernière ne résultant que de mauvais remèdes, dans chaque domaine chacun en fera le diagnostic avec ou sans ses propres chimères, si on me le demande je donnerais le mien.

Noyer les poissons avec des punaises, pauvres prêcheurs !

….. et puis il y a le réel incontournable ; soudain venue d’Orient, la guerre a rempli l’espace pour nous rappeler que c’est des humains que viennent, et qu’il faut craindre, les pires calamités. Inutiles les réalités augmentées ou de substitution pour nous faire peur et pleurer, l’horreur est déjà bien installée dans nos punaises de vies pour en rajouter par calcul ou ennui… !

Christian Cerdan