Le bal des mots dits

Paroles et paroles et paroles, pas drôles mais tellement pitoyable et nuisible cette valse de mots convenus, d’éléments de langage prétendument affirmés aux noms des français mais qui ne sont que positions partisanes ou de façade bienséante sans rapport avec les réalités à combattre. Ces fameuses lignes rouges ou vertes à ne pas dépasser pour ne pas sortir de la piste du bal des faux culs, prétextes obscènes, tant les français qui attendent, sont loin de ces misérables préoccupations électorales.

Mélodies hors-sols, de certains tribuns formatés à l’invective et les contre-vérités, pour nous faire croire à la nécessité de leur existence, alors, qu’à dessein, ils ne font qu’accentuer les conséquences des problèmes qu’ils chérissent flirtant ainsi avec le diable. L’échec de tous est utile à ceux qui font commerce de la misère pour nous vendre un autre monde…

Ces tourbillons irréels aux refrains insultant l’intelligence et dont il faut endurer les fausses notes, au nom de valeurs épuisées, d’avoir tant servi ceux-là même qui veulent les détruire et dont la somme n’additionne que nos infortunes.

Non ! Ce qui nous arrive n’est pas la révélation soudaine d’un état trop longtemps malmené, caché derrière ses bonnes intentions et désormais en faillite morale et financière. Tout ce qui précède annonçait ce noir avenir, personne ne pouvait penser qu’en travaillant moins, en laissant s’effacer ce que nous sommes et nos frontières, tout en délégant à d’autres la gestion de nos intérêts, nous n’aurions plus qu’à vivre libres, chez nous et de nos rentes.

Emportée, par une foule d’inepties, progressistes et mondialistes, agitées par des activistes de tous bords, la France bientôt disparaitra, diluée dans ce qui restera d’une Europe qui n’aura existé, que pour mieux se perdre. Funeste présage que, comme pour le passé récent, chacun peut voir venir si nos piètres valseurs gardent sur la piste leurs, gauches et mal à droite, pas de danse et si rien ne vient, enfin, interrompre le bal des mots dits et son abrutissante et fatale rengaine.  

T’as pas sans bal ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *