LES ROIS DU SILENCE

Triste constat d’un Etat en décomposition, géré par des carriéristes, démagogues et manipulateurs, énarques pour les uns, idéologisés pour d’autres, ils ont été formés ou programmés comme ça, et ils ne sont que ça. Ils demeurent le plus souvent prisonniers du camp et des causes qu’ils ont choisis jusqu’à ce que le vent tourne… La plupart s’autocensurent par peur ou sont tétanisés par quelques-uns qui les soutiennent ou d’autres qui les menacent et les corrompent.

Constat largement étayé par l’incohérence et l’inaction de nos politiciens et des caciques installés du système. Il convient de se demander si la démocratie, qui par principe s’appuie sur le respect et les aspirations du plus grand nombre, peut continuer à se nommer ainsi lorsqu’elle est menée, par des acteurs soucieux surtout d’eux-mêmes et paralysées plus que jamais par leurs peurs.

Car il y a plusieurs peurs pour un politique, toutes délétères mais d’importances différentes. La plus misérable est la peur de perdre sa place et ruiner sa carrière, un principe de précaution constitutionnalisé qui contraint à l’inaction bien loin de l’intérêt général. Nous la subissons avec une obstination sans faille en reconduisant les mêmes !

Il y a la peur d’immoralité, celle de déplaire à la Doxa et à son soutien médiatique et judiciaire, dont le discrédit ruinerait la carrière, il s’agit de se ranger avec précaution du côté des « justes » et de la bien-pensance, en même temps et… quoiqu’il nous en coute, nous vivons aujourd’hui dans ses mécomptes.

Il y a la fin du monde, fonds de commerce de sauveurs autoproclamés, peur ravivée par la violence et l’hystérie d’écologistes de façade, anarchiques en recherche de causes, radicaux, déconstructeurs et wokes. Prophètes d’un catastrophisme sans cesse renouvelé pour se prétendre légitimes et subsister sans s’excuser, aux crochets d’une civilisation qu’ils abhorrent et veulent détruire.

Et puis plus menaçants, si le courage et la raison ne franchit pas résolument les perrons de nos ministères et ceux de nos Chambres, deux autres périls qui nous feront disparaitre avant d’apparaitre par-dessus les dénis qui les invisibilisent.

_ le péril qui plane sur ceux qui dérogeraient aux injonctions plus sourdes que silencieuses qui menacent notre civilisation dans le but de la remplacer ou de la détruire et qu’il conviendrait de subir en les ignorant mais surtout sans les nommer pour que la morale soit sauve. Soumission volontaire, dont il faudra un jour rendre des comptes quand… il sera trop tard !

_ la « mexicanisation » néologisme à la mode qui décrit un Etat devenu faible, impuissant et définitivement corrompu et qui laisse libre cours au crime organisé.

Avec en parallèle brandis jusqu’à l’absurde, « l’Etat de droit » et « les Droits de l’Homme », boucliers bien séants, des maitres mafieux de toutes obédiences, religieuses ou criminelles parfois des deux réunies. Moyens du droit devenus fallacieux qui contrarient ou empêchent, toutes actions contre ceux qui menacent. Moyens érigés en principe derrière lesquels se cachent nos décideurs obligés, contraints ou en péril, pour ne rien ordonner, laisser faire et se soumettre au nom des valeurs de la démocratie et d’un humanisme qu’ainsi pourtant ils piétinent.

Obédiences entristes qui tissent leurs royaumes par la terreur qu’elles instillent, pour avancer en imposant leurs règles à ceux qui nous gouvernent à l’envers des évidences et contre les aspirations du peuple, paralysés par leurs peurs ou complices, par le maintien de dénis « protecteurs ou bénéfiques pour les maitres de l’ombre ou pour eux-mêmes », dénis silencieux …assourdissants !

Par « saints dénis », avec sa classe politique pleutre et soumise, la France est devenue sans entrave, peu à peu le royaume des Rois maudits du silence.

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