Et maintenant..

Et maintenant … chacun sait ce qu’il faut faire

La fête fut belle malgré ses égards et écarts, mais elle est finie, c’est le temps des revers de médailles, on a démonté les podiums et les tribunes officielles, l’autosatisfaction des amuseurs publics ne suffira plus pour nourrir le peuple.

Impossible n’est pas français, en mal de le démontrer nos politiques s’évertuent à se mettre dans des situations inexpugnables. Tout a été fait, par exemple, pour rendre la France ingouvernable par ceux-là même qui veulent le pouvoir ! Et maintenant comment vont-ils s’en sortir ? Avec cynisme comme à l’ordinaire, sous couvert de bons sentiments et de bienveillance, et nous enfoncer un peu plus, pour arriver coûte que coûte à leurs fins, idéologiques en apparence mais surtout personnelles, la soupe est bonne dans nos Chambres.

A quoi bon se plaindre, d’une situation ou rien ne peut se décider, il est si bon de se reposer de tant d’inepties servies depuis quarante ans, avec sur un plateau cette dernière qui a rendu impossible pour l’instant et surement pour longtemps, la nomination d’un premier ministre assuré de se maintenir plus de quelques jours. Au-delà de l’aspect cocasse de nos temps politiques, aucune nation ne peut se passer de gouvernants et de décisions et tout ce qui concourt au maintien de cette situation doit être revu sans attendre.

Chacun sait, sauf à patienter près de 10 mois encore, qu’il faut par référendum ou tous autres moyens que nous offre le droit, réviser la constitution pour pouvoir dissoudre rapidement l’Assemblée Nationale et modifier le mode de scrutin des législatives afin d’éviter de retrouver la même situation. C’est d’une proportionnelle à un tour que viendrait peut-être la solution ou en conservant le modèle actuel et pour inciter chacun au maintien, la décision d’établir l’indemnisation des partis sur la base des votants du second tour.

Il est désolant au pays de Descartes de voir les idées broyées opportunément dans un breuvage imbuvable aussi peu bienséant que républicain, quoi qu’on nous en dise, pour favoriser l’accès ou le maintien aux postes du pouvoir avec leurs avantages et contredire sans vergogne la volonté exprimée du peuple.

Et maintenant, chacun sait mais qui le fera ?

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