Allons enfants

Allons enfants de la patrie….

Quand les gens de France reprennent la Marseillaise sous leur drapeau et encouragent avec ferveur les leurs de toutes origines.  Quand soudain il est permis de manifester sa fierté d’être français sans se voir conspuer ou jeter en enfer et quand soudain la joie d’appartenir surmonte tout autre « modernité » bien-pensante, qu’il est bon, alors, de se réconcilier avec soi-même en chassant toute honte d’aimer et chérir sa patrie, et de vouloir soutenir son pays en honorant ses héros de l’instant ou d’hier, son histoire et sa gloire.

Personne ne croyait intimement à la réussite de ces jeux, parce que l’on pensait que la France avait disparu, or voilà qu’elle existe encore. A force de nous la montrer comme elle « devrait être », jusqu’aux caricatures de la cérémonie d’ouverture sous prétexte d’inclusion au forceps et de minorités dominantes, tous en avaient oublié sa vraie nature. Elle s’est montrée rayonnante dans les tribunes des jeux avec la joie profonde de redécouvrir qu’elle existe encore, joie largement partagée avec le… monde entier heureux, lui aussi, de ces retrouvailles.

Quand on constate une cause et que l’on s’attèle à en éliminer les conséquences c’est le début de la réussite. Avec les jeux nos responsables auraient été les premières victimes post catastrophe, ce qui explique ce nouveau « quoi qu’il en coute ». Ils n’ont, de ce fait, rien oublié pour assurer la sécurité des jeux, parfois au détriment et sans aucun discernement, de l’activité quotidienne, commerciale ou touristique dans l’environnement immédiat des sites olympiques. Nous aimerions que dans chaque domaine les décisionnaires ou non décisionnaires, convaincus ou mal « voyants » volontaires, soient les seuls à pâtir de leurs décisions ou de leur inaction.

La réussite des jeux ne tient pas à ce qu’on y avait prévu ou voulu faire valoir mais au talent des champions, surtout de deux d’entre eux, hors normes, en début des jeux. L’entrée dans la fête, par les symboles déplacés qui s’y trouvaient, a jeté le trouble et a failli tout gâcher, heureusement le sport et ses valeurs depuis longtemps éprouvées, sans qu’il soit utile de les réécrire, a remis la machine à l’endroit.

Parfaitement organisée, il faut le signaler, chaque compétition a contribué, loin des opérations de manipulation, à rassembler les peuples et nous faire découvrir une jeunesse du monde magnifique arborant fièrement, en les transcendant, ses différences sous plus de 200 drapeaux.

On s’interroge de savoir si le soutien inconditionnel à ses athlètes, dans le respect des adversaires, serait un sentiment mauvais parce qu’il s’apparente largement au patriotisme, manifestation du nationalisme honni par la doxa et pourtant promu par l’esprit olympique, esprit de paix de référence.

Est-il, donc, vraiment mauvais d’agiter, quand les circonstances, pas seulement sportives, nous y invitent, le drapeau bleu, blanc, rouge en chantant la Marseillaise en rêvant à la France qui demeure et qui gagne?

C’est une bonne question !

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