« Ave Caesar morituri te salutant »

Le « quoi qu’il en coûte » et à qui l’en coûte, quelles qu’en soient les causes ou ses formes, a trouvé réponse, le « quoi qu’il en coûte » coûte à ceux qui paient pour ceux qui le décident et qui a été décidé pour aider ceux qui paieront.

               Si vous n’avez rien compris c’est normal, il ne s’agirait pas non plus, qu’en même temps, on vous donne d’une main un avenir à crédit remboursable, pour in fine le reprendre et que vous vous en rendiez compte.

               C’est ainsi que tout se règle sur le dos de ceux qui combattent dans l’arène, pour l’amusement des plus grands, et qui devront plier et payer, même avec un bouclier, sous les coups « des errances contrôlées » que ces derniers leur infligent. Le hasard comme les nécessités réelles  ne jouent aucun rôle dans les décisions, ce qui peut nous paraitre inepte et qu’il l’est de toute façon, est en fait une application froide et déterminée des idéologies. Idéologies du moment toutes menées pour le « pouvoir d’achat » et la désindustrialisation qui va avec, mais aussi pour laisser la prédominance européenne sur nos destins avec l’abandon, programmé depuis Maestricht, de notre souveraineté en économie mais pas seulement et cela quoi qu’il nous en coûte ou coûtera, dans tous les domaines de nos vies.

               L’épisode insensé du prix du KW réunit en même temps les deux axes de cette politique. Il y a d’abord la non volonté de sortir d’un accord d’une incongruité stratosphérique puis, associée, la préoccupation obséquieuse, larmoyante, démagogique et cynique de protéger le « pouvoir d’achat » ou le moyen de survivre  des victimes contraintes de subir, avec compréhension après une « impériale » ristourne, une augmentation jusqu’à 500%  de leur facture d’électricité….en attendant que mort s’en suive !!

               César ceux qui vont mourir ne te saluent pas !

Christian CERDAN

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