_________INTRODUCTION_________ Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire

Partout la forme prend le pas sur le fond et le fond de la forme dirige le monde. Inutile de faire valoir le fond sans tenir compte de la forme.

On pourrait dans le fond peu s’en soucier et le dire dans les formes mais cela nous entrainerait au fond sans autre forme de procès.

Réagir à fond et mettre en forme nos protestations, impossible ! C’est le fond du problème, notre incapacité de décider sans devoir se préoccuper de la forme.

Pourtant en remplaçant la forme par le fond, un monde nouveau prendrait forme et fond.

Des nuages se forment, le fond de l’air se réchauffe, ainsi si la forme fond enfin, le fond surgira alors  qu’on le croyait perdu.

Mais est-ce que cela a du sens au fond car….

… donner du sens c’est donner une direction, donc la direction est un sens.

Changer de sens c’est changer de direction, changer la direction sans changer de sens ça n’a pas de sens, impossible de prendre une direction à contre sens pour donner du sens.

Donner du sens au sens en truquant la boussole cela peut nous faire perdre le nord mais aussi le bon sens.

Le bon sens n’a qu’une direction : droit devant, partir dans tous les sens déclenche l’enfer des sens sans aucune jouis..sance, car à prendre une mauvaise direction on s’égare et survient vite la panne des sens….… quelle indé..cence.

« Bon sens ne saurait mentir, il faut choisir la forme pour le dire … 

j’ai choisi de l’ écrire pour le dire « 

Christian CERDAN

Réquiem pour un boeuf Bourguignon.

23/12/2025

Prenons l’exemple d’un kilo de bœuf élevé en Bourgogne et parvenu sur l’étal d’un boucher de Dijon. Une fois consommé ce morceau de chair aura nourri un bourguignon ou un assimilé, généré pour l’état des recettes fiscales, contribué à la solidarité et enrichi pour leur travail le boucher, l’éleveur et tous les intermédiaires des lieux sollicités : transport, emballage ect…Rien dans cet exemple qui puisse être sujet de critique , nous sommes devant un scénario séculaire et chaque intervenant bénéficie de ses efforts, perpétuant ainsi le cycle vertueux des échanges régionaux et garantissant  l’existence de chacun et la prospérité de tous.

Prenons maintenant l’exemple d’un kilo de bœuf élevé en Amérique qui parvient sur l’étal d’un boucher de Dijon. Une fois consommé ce morceau de chair aura, comme précédemment, nourri son acheteur, généré des revenus identiques pour l’Etat, quelques recettes pour la solidarité, mais bien moindre, et fait…disparaitre l’éleveur local.

Inutile de faire une thèse en économie pour s’interroger sur le bien-fondé de produire du bœuf en Amérique pour nourrir un Bourguignon.

Il y a donc des raisons cachées. Certains dans cette histoire trompent leur monde et font pousser sur les éleveurs et l’agriculture en général des cornes plus grandes que celles des bœufs.

Le bœuf du Brésil enrichira l’éleveur et l’état Brésilien d’abord et, c’est ici qu’apparaissent les « malins », toutes sortes d’intervenants n’ayant jamais vu le moindre bovin.

Entre l’éleveur du bout du monde et l’étal Dijonnais il y a : le transport maritime et aérien, l’acheminement depuis les ports ou aéroports, le stockage intermédiaire, le conditionnement et à la manœuvre la Finance, jamais dernière pour inventer, sous couvert de mondialisation heureuse, les moyens de prendre sur tout ce qui bouge ou se transforme…

Le Mercosur est l’enfant du lobbying de la Finance internationale, nous sommes sous le contrôle d’une oligarchie qui régit à son avantage le commerce et les échanges mondiaux. Cette oligarchie a coopté l’ensemble de nos dirigeants, inutile de croire aux Mozart ces derniers ne sont que de piètres musiciens sous la baguette des puissants, il est fort probable que, sans changer d’orchestre, la Marseillaise de nos valeureux éleveurs se termine en Requiem.

Recherche TVA désespérément..;

13/12/2025

Il parait que pour l’année en cours il manque 10 Mds€ de TVA par rapport à la recette prévue. Pour combler ce trou « inattendu » mais tellement prévisible, nos énarques surpris ne tarderont pas à désigner les coupables.

A la façon dont désormais les choses s’établissent, la responsabilité incombera comme toujours, aux autres, aux déjà victimes qu’il conviendra, pour les punir, de contraindre et de pressurer encore plus, mais avec bonne conscience.

Les « ineptocrates », qui nous mènent accrochés à leurs sièges comme des berniques au rocher, n’auront jamais à s’expliquer ni, pensent-ils, à en pâtir. Le drame dans notre époque ce n’est pas seulement l’ignorance ou les desseins de ces derniers mais la complaisance du système, qu’ils autogèrent avec un entre-soi sans complexe, et aussi notre complaisance, nous qui les reconduisons, encore et encore, même il faut en convenir, plus par défaut que par choix.

Pourtant, parmi d’autres mesures simples et de bon sens, une relance volontariste de la construction axée sur les primo accédants et la mise en place du « statut de bailleur privé », tant annoncé mais sans suite, aurait largement contribué à l’équilibre de la TVA et pas seulement.

Associé à la multiplication des normes irraisonnables, l’abandon du dispositif PINEL plus politique que nécessaire, qui favoriserait trop les « riches » même pour loger les moins riches, a plombé le secteur de l’immobilier neuf et de la construction et, « en même temps », les ressources qu’en retirait directement l’Etat et l’économie en général. La chute des ventes, estimée à 70 000 logements coute beaucoup plus à l’Etat que le maintien du Pinel :  5 Mds€ de TVA + les recettes fiscales et sociales des 100 000 emplois disparus + l’indemnisation de ces derniers devenus chômeurs etc… soit plus de 10 Mds€ de coût direct ou induit, à opposer au 1,2Md€ du manque à gagner du Pinel.

Forfaiture que de tout ça! Face au désastre constaté, quand nul ignore l’adage sur le rapport entre le bâtiment et la réussite de l’économie : « Quand le bâtiment va ect… »

A l’heure des comptes ou plutôt des mécomptes, apparait clairement le délit de nos initiés décidés à ne rien faire, parce qu’il n’y a rien, ici, pour satisfaire leurs causes et qu’il serait, donc, utile et urgent d’attendre. A défaut de bailleurs privés il faudrait sans tarder réveiller nos énarques faussement endormis pour mieux nous ignorer, comme ils ignorent la Paysannerie excédée qui se lève pour combattre, au moment où j’écris ces lignes.

Trop de destins sont liés à l’immobilier, tant parmi ceux qui occupent les lieux ou voudraient s’y trouver, que parmi ceux qui les possèdent ou en vivent. Trois ans que cette crise a été installée sous des prétextes politiciens de façade, et des objectifs financiers suspects.

Prenez garde, vous, dans le désordre bruyant des perchoirs ou dans le silence des couloirs du pouvoir et de la Finance, vous qui nous menez tous au pire pour conserver votre meilleur, le toit de nos ruines tombera aussi sur vos têtes.

 

Piqueaqui et Tructoutman

24 /09/25

Il y a 4 colonnes dans le bâtiment économie pour parvenir à l’équilibre : la recette, les dépenses, l’épargne et la dette.

Si la recette est inférieure aux dépenses il faut augmenter les recettes ou baisser les dépenses.

La recette vient pour l’essentielle de la production et des services, des ressources propres, du produit de l’épargne et du patrimoine

La dépense additionne, les impôts et taxes, les frais de la production, de l’entretien du patrimoine et des intérêts de la dette.

L’épargne s’ajoute au patrimoine, les dettes s’en soustraient.

Il n’y a aucune autre règle que ce soit pour un quidam, une entreprise ou un état ou alors il ne s’agit plus d’économie mais…d’autres choses. Personne même venant de Saint Cyr ou de l’ENA ne peut l’ignorer, ce qu’en aurait conclu assurément  Monsieur De La Palice.

Le toujours plus, qui détruit le produire mieux ou même le produire tout court, dépasse l’entendement mais reste l’axe de nos politiciens en désespoir d’idées mais en espoir de clientèle.

Il ne s’agit plus aujourd’hui de se servir de l’économie, comme du reste, pour le bien du peuple mais surtout pour survivre en politique.

L’action sans idée ou avec des idées dépassées ou sans réalité n’a aucun fondement profitable à tous. Jamais dans l’assistanat et le consumérisme, soutenu à l’excès, de notre époque, le Marxisme aurait pu naitre et pourtant il domine encore avec nos « experts » Piqueaqui*   pour les principes et Tructoutman* pour les taxes confiscatoires, un retour en arrière constant nommé, contre toute évidence et avec cynisme : « progressisme »…

Que viennent faire les notions de droite ou de gauche dans les mathématiques primaires d’un budget en équilibre 1-1 = 0, un chiffre que beaucoup atteignent avec aisance sans même savoir compter ?

  • *Toute ressemblance avec des médiocres ordinaires ne saurait être fortuite.

GAME OVER

17/09/25

Les dés sont pipés depuis le fameux « Programme Commun » qui a sonné le glas des Trente Glorieuses. Impensable consensus sur des positions économiques suicidaires mais tellement utiles pour abuser les « bénéficiaires » et recueillir leurs votes par un effet miroir aux alouettes.  L’utopie économique réactivée et cultivée à dessein pour renforcer le clientélisme électoral et servir les visées politiciennes, s’est implantée dans les esprits et perdure aujourd’hui malgré les dégâts qu’elle engendre et les situations inextricables qu’elle a créées.

La gauche sait qu’elle ne peut pas parvenir ou se maintenir au pouvoir en respectant les règles de l’économie libérale, elle est restée accrochée à ses thèmes historiques et à la transgression systématique des règles du marché en faisant du « pouvoir d’achat » jargon fourretout et abrutissant mêlant économie et politique, le seul but à atteindre par l’assistanat et le maintien d’avantages indus, se souciant peu du coût ou de produire. Elle a pu malgré ses inefficiences, rester maitre du jeu, en imposant dans l’économie son magister moral de façade, d’apparence bon aloi mais doublé d’un humanisme mondialiste revisité à la sauce repentance, pour éloigner toutes critiques et ainsi tordre et disqualifier, dans la course au pouvoir, toutes les velléités de ses concurrents ou contradicteurs. Elle a maintenu ces derniers dans le camp du « mal », des « riches », des « nantis », les déclarant « insensibles » aux difficultés fantasmées ou réelles mises en avant pour convaincre du bien-fondé de son action.

Depuis 40 ans, les cohortes du « bien » persistent âprement, malgré le désastre constaté et le recul de notre industrie, à faire des entreprises petites et grandes, les vaches à lait et les boucs émissaires de tous les problèmes, confondant sciemment, pour « élever » leurs causes, entrepreneur avec exploiteur. La réussite des uns ne pouvant provenir que de l’exploitation des autres, paradigme relancé sans cesse sans aucun discernement, comme à l’époque dans le paysage Français d’après-guerre en expansion heureuse, qui aurait peu inspiré ZOLA mais a, par sa réussite, beaucoup agacé les marxistes de tous horizons jusqu’à les faire presque disparaitre.

Chacune des prises de pouvoir de ces dernières décennies, par conviction ou renoncement coupable, a renforcé l’action menée au nom d’une morale égalitaire devenue irrécusable alors que cyniquement doublée, face à l’effort, d’une équité douteuse sous les actions conjuguées de tous les corporatismes installés. Elle a affiché un mépris appuyé pour la « France du travail et de la production » qu’elle a accablée de charges, d’impôts, d’obligations et de normes, et a surtout installé les 35 h ; cette seule mesure a ravagé la plupart des secteurs de l’économie et des services en rongeant les capacités d’action et financières des uns et des autres, entreprises et salariés, compromettant, l’emploi, la compétitivité, l’investissement et l’avenir…de tous. Qui peut ne pas s’en être aperçu ?

La démagogie du « toujours plus sans effort ni contrainte », qui entraine des situations sociales irréversibles et bloquées, revient comme un boomerang, car chaque avantage obtenu se voit ponctionné directement ou indirectement dans les poches de tous mais aussi de ceux à qui elle s’adresse et qui y souscrivent. Charges, impôts et taxes que ces derniers subiront eux aussi, de même que les affres de la récession. S’ils ne sont pas responsables, ils sont pour le moins les complices de ce qu’il leur arrive et d’une dette devenue abyssale. Dette que les incantateurs de l’argent magique de tous bords, qu’ils choisissent depuis 1981, continueront de creuser pour soutenir des promesses électorales intenables, conserver les avantages acquis de leurs troupes de plus en plus violentes et factieuses et se maintenir au pouvoir dans une économie et une société toutes deux dévastées.

Peut-être il y aura-t-il après ce « septembre noir », il faut l’espérer, le coup de sifflet final. Nous sommes au terme d’une longue et triste partie de dupe animée par des joueurs mauvais mais qui demeurent et demeureront, il faut le craindre, mauvais joueurs dans le discrédit d’aujourd’hui et la défaite annoncée.

Game over ?

LES LUMIERES OBSCURES

Ce qui existe, ne serait donc pas ce qui existe, nous vivons dans un présent que certains persistent à invisibiliser pour éviter de s’excuser de l’avoir voulu ou créé.

L’humanisme magnifié, désormais certificat de complaisance pour bonne conscience, est devenu l’humanitarisme, un dogme, une inquisition définissant et garantissant seule l’ordre moral, une religion aveugle et intégriste, imposée « quoiqu’il en coute » au nom d’une liberté de penser… unique et au plus loin des réalités. Humanitarisme surtout utile, à ceux qui s’en proclament, pour se maintenir dans le carcan du déni où ils se sont plongés et dans lequel avec cynisme, ils veulent aussi nous maintenir.

Il faut dans une religion un dieu, un but et surtout un diable.  Dieu le « Progrès » de l’âge moderne, s’est réincarné époque après époque jusqu’à devenir « woke » et laisser la nouvelle morale dicter un « état de droit » hors sol qui dépasse et défie la raison mais aussi la nature.

Peu à peu, revendiqué prétexte perverti de la doxa installée, le droit à la liberté des Lumières a plongé dans l’ombre, l’obscurantisme a changé de bord. Le but déclaré de nos jours c’est le culte rédempteur et sacrificiel pour forcer au pardon une civilisation coupable, la nôtre, au service d’une seule cause, la leur… Rédemption par la voie prescrite et unique du meilleur, avec les incantations du clergé de la bien-pensance et d’un autre diocèse, le politiquement correct. Incantations plus judéo chrétiennes que révolutionnaires, « tu aimeras ton prochain, ici « plus » que toi-même » (nul échappe à ses racines) curieux paradoxe qui prospère dans les âmes d’individualistes altruistes, autre oxymore recensé, ici, sous l’appellation « les bobos », alliés invariables aux jours du choix avec les crieurs de l’extrême « républiqu’haine », une manière de défendre la république avec ceux qui la menacent le plus !

Pour le pire, définitivement nommés, devenus majoritaires et pourtant toujours contraints au silence par la décence imposée, les lépreux clairvoyants du système maintenus sur une ile interdite aux confins de la bienséance et de la politique, les athées de la mondialisation malheureuse, les dits infréquentables de l’identitarisme, tous confrontés et réveillés aux réalités d’un présent qu’ils vivent, voient ou découvrent…. Vérités vécues qu’ils aimeraient voir abordées par tous avec courage et bon sens, sans idéologie malsaine ou perverse mais avec les solutions, toutes aussi humaines (charité bien ordonnée commence par soi-même), que leur renvoie leur propre intelligence, solutions qu’ils doivent impérativement taire pour sauver leur image et parfois leur vie : « Voltaire nous en sommes là ! »

Les esprits, beaux et païens, cracheurs d’opprobres iniques et répétées pour disqualifier d’autres pensées, qui ont construit en inversant les valeurs, un Occident religieux laïc, font par leur foi scélérate l’offrande « magnifique » de leur peuple déconstruit, soumis et annihilé, aux éléments d’un monde avide de le faire disparaitre pour le remplacer… corps et âmes. Tout ceci au nom des droits de l’homme, que pourtant ils desservent auprès des leurs. Postulat qui laisse impossible, même au Diable, toutes controverses et resserre les bandeaux d’une autocensure suicidaire.

Le martyr est l’emblème d’une religion, il faut avoir le destin des justes pour le devenir, Marianne, jetée aux fauves par ceux-là même qui devraient la servir, est la sainte Blandine des théologiens de la bien-pensance, il fallait un crime cérémonial pour rassembler les adeptes, autant choisir la meilleure amie de la liberté, c’est au nom de la République qu’il faut sacrifier la République et pour cela d’abord la France, sa mère chrétienne.

Nous allons enfants de la Patrie quitter la lumière.

« Aie le courage de te servir de ta propre intelligence » devise Des Lumières, qu’en avons-nous fait ?

Le bal des mots dits

Paroles et paroles et paroles, pas drôles mais tellement pitoyable et nuisible cette valse de mots convenus, d’éléments de langage prétendument affirmés aux noms des français mais qui ne sont que positions partisanes ou de façade bienséante sans rapport avec les réalités à combattre. Ces fameuses lignes rouges ou vertes à ne pas dépasser pour ne pas sortir de la piste du bal des faux culs, prétextes obscènes, tant les français qui attendent, sont loin de ces misérables préoccupations électorales.

Mélodies hors-sols, de certains tribuns formatés à l’invective et les contre-vérités, pour nous faire croire à la nécessité de leur existence, alors, qu’à dessein, ils ne font qu’accentuer les conséquences des problèmes qu’ils chérissent flirtant ainsi avec le diable. L’échec de tous est utile à ceux qui font commerce de la misère pour nous vendre un autre monde…

Ces tourbillons irréels aux refrains insultant l’intelligence et dont il faut endurer les fausses notes, au nom de valeurs épuisées, d’avoir tant servi ceux-là même qui veulent les détruire et dont la somme n’additionne que nos infortunes.

Non ! Ce qui nous arrive n’est pas la révélation soudaine d’un état trop longtemps malmené, caché derrière ses bonnes intentions et désormais en faillite morale et financière. Tout ce qui précède annonçait ce noir avenir, personne ne pouvait penser qu’en travaillant moins, en laissant s’effacer ce que nous sommes et nos frontières, tout en délégant à d’autres la gestion de nos intérêts, nous n’aurions plus qu’à vivre libres, chez nous et de nos rentes.

Emportée, par une foule d’inepties, progressistes et mondialistes, agitées par des activistes de tous bords, la France bientôt disparaitra, diluée dans ce qui restera d’une Europe qui n’aura existé, que pour mieux se perdre. Funeste présage que, comme pour le passé récent, chacun peut voir venir si nos piètres valseurs gardent sur la piste leurs, gauches et mal à droite, pas de danse et si rien ne vient, enfin, interrompre le bal des mots dits et son abrutissante et fatale rengaine.  

T’as pas sans bal ?

LES ROIS DU SILENCE

Triste constat d’un Etat en décomposition, géré par des carriéristes, démagogues et manipulateurs, énarques pour les uns, idéologisés pour d’autres, ils ont été formés ou programmés comme ça, et ils ne sont que ça. Ils demeurent le plus souvent prisonniers du camp et des causes qu’ils ont choisis jusqu’à ce que le vent tourne… La plupart s’autocensurent par peur ou sont tétanisés par quelques-uns qui les soutiennent ou d’autres qui les menacent et les corrompent.

Constat largement étayé par l’incohérence et l’inaction de nos politiciens et des caciques installés du système. Il convient de se demander si la démocratie, qui par principe s’appuie sur le respect et les aspirations du plus grand nombre, peut continuer à se nommer ainsi lorsqu’elle est menée, par des acteurs soucieux surtout d’eux-mêmes et paralysées plus que jamais par leurs peurs.

Car il y a plusieurs peurs pour un politique, toutes délétères mais d’importances différentes. La plus misérable est la peur de perdre sa place et ruiner sa carrière, un principe de précaution constitutionnalisé qui contraint à l’inaction bien loin de l’intérêt général. Nous la subissons avec une obstination sans faille en reconduisant les mêmes !

Il y a la peur d’immoralité, celle de déplaire à la Doxa et à son soutien médiatique et judiciaire, dont le discrédit ruinerait la carrière, il s’agit de se ranger avec précaution du côté des « justes » et de la bien-pensance, en même temps et… quoiqu’il nous en coute, nous vivons aujourd’hui dans ses mécomptes.

Il y a la fin du monde, fonds de commerce de sauveurs autoproclamés, peur ravivée par la violence et l’hystérie d’écologistes de façade, anarchiques en recherche de causes, radicaux, déconstructeurs et wokes. Prophètes d’un catastrophisme sans cesse renouvelé pour se prétendre légitimes et subsister sans s’excuser, aux crochets d’une civilisation qu’ils abhorrent et veulent détruire.

Et puis plus menaçants, si le courage et la raison ne franchit pas résolument les perrons de nos ministères et ceux de nos Chambres, deux autres périls qui nous feront disparaitre avant d’apparaitre par-dessus les dénis qui les invisibilisent.

_ le péril qui plane sur ceux qui dérogeraient aux injonctions plus sourdes que silencieuses qui menacent notre civilisation dans le but de la remplacer ou de la détruire et qu’il conviendrait de subir en les ignorant mais surtout sans les nommer pour que la morale soit sauve. Soumission volontaire, dont il faudra un jour rendre des comptes quand… il sera trop tard !

_ la « mexicanisation » néologisme à la mode qui décrit un Etat devenu faible, impuissant et définitivement corrompu et qui laisse libre cours au crime organisé.

Avec en parallèle brandis jusqu’à l’absurde, « l’Etat de droit » et « les Droits de l’Homme », boucliers bien séants, des maitres mafieux de toutes obédiences, religieuses ou criminelles parfois des deux réunies. Moyens du droit devenus fallacieux qui contrarient ou empêchent, toutes actions contre ceux qui menacent. Moyens érigés en principe derrière lesquels se cachent nos décideurs obligés, contraints ou en péril, pour ne rien ordonner, laisser faire et se soumettre au nom des valeurs de la démocratie et d’un humanisme qu’ainsi pourtant ils piétinent.

Obédiences entristes qui tissent leurs royaumes par la terreur qu’elles instillent, pour avancer en imposant leurs règles à ceux qui nous gouvernent, à l’envers des évidences et contre les aspirations du peuple, paralysés par leurs peurs ou complices, par le maintien de dénis « protecteurs ou bénéfiques pour les maitres de l’ombre ou pour eux-mêmes », dénis silencieux …assourdissants !

Par « saints dénis », avec sa classe politique pleutre et soumise, la France est devenue sans entrave, peu à peu le royaume des Rois maudits du silence.

Une faute de coût, un mauvais coût de très mauvais goût pour… un bon coup!

Il était urgent, et l’est toujours nous dit-on, pour faire des économies budgétaires et sauver la planète, de freiner la construction de logements neufs, appartements et maisons et donc de supprimer ou limiter toute incitation fiscale tant pour l’acquisition que pour l’investissement. La crise est « salutaire », paraît-il, il convient de la maintenir, l’absence de réaction pour en sortir trouve surement ici sa cause.

Dans l’état des prélèvements en France sur toute l’activité et les besoins de logements, la décision peut nous surprendre et demande à être analysée. Il ne s’agit pas de nous prendre pour des grues !

Sur le coût : prenons pour exemple le dispositif fiscal PINEL qui couterait par an de 1 à 1,5 Md€ ne s’agissant ici que de perte fiscale.

Sur la base de 70 000 logements Pinel vendus, chiffre atteint annuellement en moyenne avant la réduction des avantages du dispositif fin 2022, et sachant que chaque logement, appartement ou maison, construit rapporte au trésor en TVA et Taxes diverses environ 70 000 € dès sa livraison sans compter les taxes et recettes futures, même sans calculette il est visible qu’en fait de coût nous nous trouvons en face d’une  situation « profitable ». Pour les plus sceptiques, calculons 70 000€x 70 000 = 4,9 Md€ par an.

Il est établi qu’un logement construit génère en moyenne 1,5 emploi sur 1 an. L’estimation en emplois perdus, que donne la profession avec la chute de la construction, est de l’ordre de 190 000 à 300 000 si rien ne bouge.

Prenons pour la démonstration, la disparition de 190 000 emplois :

_ cotisations sociales sur une moyenne de salaire de 30 000€ x 45% = 13 500€ par emploi et par an soit 2,565 Md€

_ impôt sur le revenu, si l’on suppose que ces travailleurs paient 10 % d’impôt sur le revenu 10% x 30 000 = 3000€ par emploi soit 570 M€

_ recettes générées pour l’Etat et le régimes sociaux 2,565 Md€ + 570 000 M€= 3,135 Md€.

Sans entrer dans les détails le manque à gagner ou les coûts quand les 190 000 emplois perdus se retrouvent au chômage représentent 2,5 Md€ d’allocations versées, 2,565 Md€ de cotisations perdues  et une perte d’impôt sur le revenu de 570M€ ce qui représente une perte totale de 5,635Md€

Au total il faut donc opposer une perte globale de 3,135 Md€ + 5,635 Md€ + 4,9 Md€= 13,670 Md€ sur un an, à une récupération de l’ordre de 1,5Md€ avec l’abandon du Pinel : « Un très mauvais coût!! »

Comme collatéralement les conditions de prêts sont bridées par une réglementation « orientée » et compromises par un maintien élevé des taux d’intérêts, on ressent comme malsaine cette volonté d’augmenter les difficultés du secteur en supprimant les incitations à l’investissement locatif plutôt que d’en créer ou en maintenir. Situation d’autant plus grave au regard des besoins de logements et  des difficultés à boucler le budget 2025 où les recettes du bâtiment se font assurément cruellement sentir…surtout, peut-être, pour les retraités ou d’autres qui devront compenser et participer ainsi à l’équilibre des comptes sur leurs deniers :«  Un coût fourré… ailleurs, en quelque sorte »

Nous vivons une époque médiocre que n’améliorent pas, les tergiversations des partis et le marketing politique qui pilotent, plus que jamais, le Projet de Loi de Finance 2025:

Conclusion :

Il y a anguille sous le tas de sable, remplacer des recettes par des pertes est une faute de coût, voire une forfaiture…dont il serait pour certains, « puisqu’il ne faut pas prêter aux riches », indécent d’en repousser  les raisons, mais qui voudrait surtout décourager, tous les jours un peu plus, chaque français dans son désir d’acquérir un bien immobilier pour y vivre ou y investir pour son avenir: « Une faute de coût volontaire de très mauvais goût ! »

L’heure n’est pas à l’optimisme mais au réalisme, cette crise est artificielle et donc provoquée, outre le fait qu’il faudra un jour que l’on nous dise pourquoi elle a existé, même si l’on en perçoit le but, elle induira sans conteste, à court terme, une forte hausse sur les biens acquis par la pénurie qu’elle est en train d’établir pour les cinq années qui viennent : « UN CONSEIL INVESTISSONS MAINTENANT, personne est à l’abri d’un bon coup ! »

Inadmissible forfaiture.

Il y a des crises qui surviennent et pour lesquelles peu se sentent responsables, même s’ils le sont parfois, parce que la vie c’est comme ça, l’imprévisible en fait partie.

Et il y a des crises provoquées dont les motivations peuvent être légitimes, ainsi la hausse des prix de l’immobilier devait être calmée, chacun en convient, mais faire baisser la fièvre n’implique pas de laisser mourir le malade. Dans cette affaire nos médecins ont mené le patient jusqu’à l’agonie pour des raisons jamais abordées et qui, pensent-t-ils, devraient nous échapper. Responsables mais aussi coupables, ils demeurent dans une inaction muette pour s’affranchir du devoir de s’expliquer et d’agir, voulant ainsi laisser penser à une nouvelle fatalité dont ils seraient étrangers alors que d’autres en seraient l’origine.

Face aux besoins énormes et aux solutions existantes à mettre en œuvre toutes bénéfiques, solutions largement documentées par toutes les professions et spécialistes concernés mais ignorées à dessein, le maintien en difficulté de la construction de logements et de l’immobilier en général s’apparente de plus en plus à une forfaiture.

J’accuse les gouvernements successifs depuis le début de cette crise, de l’avoir délibérément provoquée et surtout maintenue contre toutes les nécessités, sous les pressions politiques ou au bénéfice d’autres secteurs tous financiers. Avec en particulier le besoin de ne pas endetter sur le long terme les français, pour détourner leurs disponibilités vers la consommation, conforter, ainsi, les chiffres du PIB dont ils sont comptables et renforcer surtout les garanties et les moyens de l’Etat, face à son endettement sur les marchés, avec l’augmentation de la thésaurisation du superflu des ménages, via les livrets et autres placements obligataires.

A la manœuvre pour lancer la crise, le soutien des Dieux de l’Olympe Bruxellois, le premier de nos Princes, Bercy, l’ACPR et divers textes régulateurs de circonstance pour freiner, voire empêcher, l’obtention de crédit immobilier en jouant au début avec le taux d’usure dans la montée brutale des taux puis, avec le pourcentage d’endettement et la durée de l’emprunt. Une gestion exclusivement financière indifférente aux conséquences largement annoncées et ainsi largement méprisées, qui n’ont pas manqué très vite d’apparaitre et de s’installer dans l’immobilier et l’Economie en général.

Sans oublier la Caisse des Dépôts qui a fait opportunément, avec l’épargne collectée, main basse à vils prix sur l’immobilier neuf planté ou invendu, laissant les uns spoliés à la rue pour loger facilement les autres et s’en glorifier à bon compte.

L’Immobilier est une activité, tant dans l’ancien que le neuf, très rentable pour les collectivités et l’Etat, dire, que les dispositifs fiscaux tel que le PINEL coutent plus qu’ils ne rapportent, ajoute à la forfaiture.

Accusé pour parachever le forfait, puis condamné injustement de « dévoreur » de terrain par ceux-là mêmes favorables, en même temps, à une immigration galopante, 500 000 âmes nouvelles à loger par an, l’immobilier neuf purge une peine mortifère qui précipite actuellement près de 250 personnes par jour au chômage dans la plus grande indifférence. !! Nul n’échappe à la sacrification en cours, du maçon à l’architecte, en passant par le notaire, la promotion et la commercialisation des biens. Nous voilà au niveau de construction des années cinquante avec une population passée de 42 à 66 millions….

Cette crise doit satisfaire nos tous puissants, ils l’ont voulue, ils l’ont eue, ils l’ont réussie, ils la gardent et la chérissent, mais il ne leur suffira plus de ne jamais en parler pour nous faire oublier.

Ce que vit l’immobilier aujourd’hui est le fruit blet d’une inadmissible forfaiture. Il faudra un jour rendre des comptes, à ceux qui ont disparu, à ceux qui résistent encore, à ceux qui vont disparaitre et plus encore à ceux qui dorment déjà ou dormiront dehors.

Cet édito comme un ressentiment difficile à contenir devant le cynisme, l’incompétence ou…la fatuité d’une inébranlable bêtise.

Un équilibre « im-Bankable »

Un équilibre « im-bankable »

Faire des économies dans les dépenses et des dépenses dans l’économie. En autres termes il vaut mieux réduire les charges et augmenter ou favoriser l’investissement productif. Chacun sait cet adage enseigné dans les cours primaires d’économie, nommons le « équilibre bankable » parce qu’il permet d’atteindre la crédibilité économique, crédibilité nécessaire pour rester maitre chez soi.

            Cet « équilibre bankable » n’a aucune parenté avec l’équilibre « im-bankable » et bien bancal des comptes que l’on nous présente aujourd’hui. L’entreprise de cautérisation provisoire, que représente le budget 2025, accumule les emplâtres sur des chèques en bois ou sur le point de le devenir.

             Il n’y a en effet aucune sortie du marasme dans ce projet de budget, les seuls axes choisis basculent entre de timides et précautionneuses réductions de dépenses et des prélèvements décidés au débotté sur l’activité et les retraites et les quelques-uns trop nantis. Il y a beaucoup de politique « crasse » dans la préparation de ce budget, autant dire très peu de volonté et de courage pour, au-delà des idéologies et des clivages, là aussi, en équilibre bancal, réussir ou tenter de sortir résolument la FRANCE du gouffre.

           Il faut résolument aller plus loin dans les remèdes et sans ambages : trop de fonctionnaires, poids de la retraite, trop de charges sur l’emploi, trop d’assistanat, trop de résidents illégaux et surtout trop d’abus et de fraudes, toutes sortes de perditions tellement « tolérées » que peu à peu on les a organisées voire instituées. Que l’on ne dispose que de trois semaines ou de six mois : « il faut renverser la table ! ».

           Depuis 40 ans, avec le « Programme Commun » ou les «35 heures comme modèles du genre, on tord l’économie pour manipuler et s’agréger les esprits par le portefeuille : raser gratis, assouvir sans compter le consumérisme au détriment du « made in France » et amener chacun, victime consentante ou complice, à souscrire à des thèses sociales ou politiques développées par les caciques de tous bords, pour parvenir, se maintenir au pouvoir ou y revenir sur le dos des actifs d’aujourd’hui et des générations futures. De sombres objectifs électoraux appuyés sur une lutte des classes désuète, des étiquettes politiques dépassées, mais aussi désormais, sur les communautarismes et autres clientélismes mortifères, frères ennemis de la démocratie.

         Démocratie qui se voit ainsi dénaturée tout autant que faillie et mise en péril comme ses acteurs économiques, par une démagogie dominante et un déni permanent devant des solutions pourtant évidentes. Situation qui perdure et s’impose au détriment hélas du débat et des idées ou même de la liberté tout court.

          Le budget 2025 n’échappe pas aux pratiques récentes : il ignore les causes dont il s’applique pourtant à essayer d’en effacer les conséquences, en saccageant le « peu », encore, en état de marche.

          Il se construit avec les errances existantes sans les remettre en cause, considérant dans l’instant pour ceux qui l’établissent, que l’échec économique du pays aurait moins de valeur que la chute du gouvernement qui l’y conduit.

Christian CERDAN